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Lucien Jean-Baptiste : J’ai un attachement fort avec Bonneuil. Dans tous mes films, il y a une référence à Bonneuil. C’est la ville où j’ai grandi, où vit toujours ma maman. Quand je suis arrivé ici, j’étais en CE1, j’ai été scolarisé à Eugénie-Cotton. Nous venions du « 93 » avec ma famille. Ainsi, j’ai vécu toute mon enfance rue Léa-Maury. Je suis parti à l’âge de 23 ans.
Lucien Jean-Baptiste : Le premier souvenir qui me vient, c’est la lutte. À l’âge de 9 ans, je voulais faire du foot, mais je m’y suis pris trop tard et les inscriptions étaient terminées. Alors, c’est monsieur Chassard, qui habitait aussi la cité, qui m’a invité à découvrir la lutte. Passionné, j’ai pratiqué ce sport pendant quinze ans. Je suis même devenu champion de France à 19 ans. Un autre bon souvenir, ce sont les grands rassemblements d’enfants en bas des cités. À la sortie de l’école, nous jetions nos cartableset faisions des jeux incroyables, comme des cache-cache géants. De grands moments de bonheur ! C’était vraiment les Nations unies, il y avait une belle diversité. Aussi, ce qui m’a beaucoup marqué, c’est qu’avec la municipalité communiste, tout ce dont on manquait, la Ville nous l’offrait.
J’ai réalisé, il y a quelques années, le film La première étoile, et justement la première fois que je suis allé à la neige et faire du ski, c’était avec la Ville de Bonneuil ! Je la remercierai toujours. Il y a ce côté social très fort, cette volonté de nous faire sortir de la grisaille ambiante… Même si je n’ai jamais trouvé que ma banlieue était grise.
Lucien Jean-Baptiste : La ville se modernise. Les vieilles tours disparaissent. J’espère que cela va aider à y gagner en humanité. Mais, je sais qu’ici il y a un vrai travail au niveau social. Pour bien des aspects, Bonneuil est un exemple.
Lucien Jean-Baptiste : Je leur conseille d’aller voir mon prochain film qui sort le 9 mars : DieuMerci ! On a tous un rêve de gosse. Le mien, c’était de devenir comédien. Je pense toujours à cette phrase : « En banlieue, on a tendance à enterrer nos rêves de gosse dans les terrains vagues ». Aussi, je leur dirais de s’accrocher à leurs rêves, de ne pas les enterrer, quel qu’en soit le prix.
Propos recueillis par Benoît Pradier pour le magazine municipal d'information de mars 2016
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