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Le dernier rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre dresse un triste bilan de l’état du mal-logement en France

La Ville de Bonneuil est et reste mobilisée contre le mal-logement et pour venir en aide aux familles les plus démunies.

Le 22e rapport de la Fondation Abbé Pierre, publié fin janvier, dresse le portrait d’une France fracturée par la crise du logement. 4 millions de personnes sont sans abri, mal logées ou sans logement personnel. La Ville est mobilisée et entend protéger les plus démunis, lutter contre le mal-logement.
En atteste la récente délibération adoptée lors du conseil municipal du 26 janvier, qui vise à mettre en place sur la ville des zones soumises à déclaration de mise en location (visualiser la délibération - Visualiser le plan annexé). L’ objectif est clair : en finir avec l’habitat indigne. Cette délibération vient compléter le travail de la coordination insalubrité mise en place en juillet 2013 par la municipalité, et de plus en plus sollicitée. Elle associe des agents de différents services municipaux et le délégué du procureur, pour aider les locataires à faire valoir leurs droits et
leurs devoirs. Depuis sa création, près de 36 dossiers ont été ouverts : 23 dans le parc privé dont 10 résolus et 8 dans le parc social où les bailleurs ont géré les désordres constatés. Toujours pour faire valoir les droits des locataires les plus démunis, le maire Patrick Douet s’apprête à prendre un nouvel arrêté anti-expulsion, à quelques jours de la fin de la trêve hivernale. Un acte politique fort, qu’il renouvèle chaque année, pour dénoncer « l’injustice et l’inhumanité de ces pratiques d’un autre âge et de leurs conséquences désastreuses sur les familles les plus fragilisées ».
Enfin, la question du droit au logement est bien sûr au cœur du projet de ville. À savoir, de 2010 à 2019, sont construits : 631 logements sociaux, 115 en locatif libre et 852 en accession à la propriété. Soit - en décomptant les déconstructions - un gain de 462 logements. Cette politique offensive contraste avec celle de villes voisines comme Saint-Maur qui ne possède que 7% de logements sociaux
alors qu’elle compte 3 000 demandeurs.