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#322 Suzanne Leturgez

Une 100e bougie !

Joviale, bavarde et toujours coquette, Suzanne Leturgez a célébré son centième anniversaire le 22 février 2024 entourée de plus d’une centaine de personnes et de ses proches à l'espace intergénérationnel Louise-Voëlckel. Interrogée sur ce que cela représente pour elle, elle répond avec un sourire radieux : « Je n’ai pas vu le temps passer. » Originaire d'Amiens en Picardie, Suzanne a travaillé comme ouvrière textile et s’est mariée en 1944 à l’âge de 20 ans, pendant la Seconde Guerre mondiale. Depuis une vingtaine d’années, elle réside paisiblement à Bonneuil. La retraitée passe notamment beaucoup de temps au sein des équipements municipaux comme l’espace Louise-Voëlckel, afin de rencontrer d’autres personnes et jouer à la belote. Par le passé, elle aimait beaucoup voyager dans le Sud de la France et particulièrement à Menton. « Je m’y suis même rendue en voiture jusqu’à un âge avancé », confie-t-elle. Et adore pardessus tout discuter : « Je suis très bavarde ». Cependant, elle exprime des regrets quant au manque de liens sociaux, notamment envers les personnes âgées, reconnaissant que la solitude peut devenir particulièrement difficile à supporter en vieillissant. Suzanne ajoute : « Je souhaite profiter pleinement du temps qu'il me reste. ». Au moment de célébrer son centième anniversaire, organisé par la municipalité, elle a tenu à remercier la Ville ainsi que toutes les personnes venues partager ce moment avec elle !

#323 Maxence Pignone

Au cœur des projets municipaux

« Ma profession est méconnue mais mon travail est essentiel », déclare Maxence Pignone, instructeur du droit des sols. Âgé de 31 ans, il est titulaire d'un master en droit de l'immobilier, de la construction et de l'urbanisme et occupe cette fonction à la Ville depuis 2022. « Au service du public, l’instructeur met à disposition ses connaissances législatives et institutionnelles pour les particuliers ou les professionnels. Il m’incombe ainsi de sensibiliser et de conseiller les porteurs de projets », explique-t-il. Puisque parmi ses missions, il vérifie « la conformité des demandes de permis de construire, d'aménagement, de démolition, et de toutes requêtes préalables aux travaux ». À l’échelle locale, sa fonction est donc essentielle, car il est au cœur de l’aménagement du territoire communal. De quoi ravir cet agent : « Bonneuil est une ville en mouvement avec de beaux projets à mener, c’est un plaisir d’y contribuer. »

#325 Guillaume Rochman

Un pionnier qui emballe chez Sofrapac

Sofrapack, ce nom ne vous dit peut-être rien, mais cette PME créée en 2005 est une véritable pionnière en Europe dans l’emballage sur mesure en carton recyclé et recyclable, destiné au transport en France ou à l’international. À sa tête, Guillaume Rochman, 45 ans, dirige cette entreprise dans le port de Bonneuil depuis plus de dix ans. Diplômé d’une école de commerce, il a acquis une licence exclusive en Europe auprès d’une société américaine pour développer cette activité, adaptée aux exigences des industriels européens. « Au début, ce fut difficile en raison du peu d’engouement pour nos produits écologiques. Les premières années, je gérais seul de la production à la livraison », se souvient ce père de deux enfants. Aujourd’hui, c’est avec une équipe de 9 salariés, tous Val-de-Marnais, dont deux Bonneuillois, qu’il a inauguré en février une nouvelle chaîne de production de matériaux d'emballages à base de papier recyclé, en présence du maire Denis Öztorun. L’homme nourrit l’ambition de diversifier la clientèle, d’aménager de nouveaux locaux et recruter, si possible localement. « Notre souhait est de rester à Bonneuil », conclut l’entrepreneur.

#326 Hadj Elandaloussi

L’ambition pour le CSMB foot

La section football du CSMB a un nouvel homme fort à sa tête. : Hadj Elandaloussi. À 53 ans celui qui était son vice-président succède ainsi à Gilles Gatineau. Discret, ce spécialiste en formation à Veolia ne cherche pas forcément la lumière. « J’ai toujours aimé rendre service et donner de mon temps pour servir des causes que je trouve justes », souligne Hadj. Arrivé il y a une vingtaine d’années à Bonneuil, ce père de famille de trois enfants souhaite que le club devienne « une vitrine du département ». En s’appuyant sur des leviers comme la formation, la compétitivité des équipes et le développement des équipes féminines. De plus, son partenariat envisagé avec le Paris Saint-Germain vise à offrir des opportunités intéressantes et motivantes pour ses joueurs. « Nous travaillons et c'est en bonne voie sur un partenariat avec le PSG et la possibilité de mettre en place des visites régulières du centre d’entraînement aux côtés des joueurs professionnel. » De quoi ravir les 640 licenciés déjà engagés ? Avec Hadj, l’avenir du CSMB foot s’annonce prometteur.

#327 Anne-Marie Métellus

Le devoir de mémoire

« Mon mari avait un très grand esprit. Je ne souhaitais pas que son œuvre tombe dans l’oubli ». Ses yeux bleus se perdent dans l’horizon au fur et à mesure qu’elle se plonge dans ses souvenirs. Anne-Marie, née en 1939, a vécu une cinquantaine d’années auprès de son mari, Jean Métellus, avant le décès de ce dernier en 2014. Neurologue, Jean était surtout connu pour son œuvre littéraire. Poète, romancier, essayiste, il racontait notamment Haïti, sa ville natale. Anne-Marie a 26 ans et est enseignante en mathématiques lorsqu’elle rencontre Jean. Ils s’installent plus tard à Bonneuil, où ils élèveront leurs trois garçons. Suite au décès de Jean, Anne-Marie décide de fonder l’association des amis de Jean Métellus. « Ses ouvrages touchent à l’universel, c’est important qu’ils soient lus par beaucoup de gens », précise-t’elle. Aussi gérée par son fils, Olivier, l’association perpétue la mémoire de ce citoyen d’honneur de Bonneuil en s’assurant du rayonnement de ses œuvres.

#328 Angelo Augustin-Dunon

Un parcours consciencieux jusqu’à la victoire

D’un air sérieux, Angelo raconte sa victoire sans sourciller. À 16 ans, cet enfant de Bonneuil est arrivé à la troisième place du concours national d’éloquence du Trac (Triathlon du rire amateur et confirmé), organisé à l’Assemblée nationale le 15 mars. Si le temps de parole du jeune homme, qui a débattu sur le thème de la liberté, était très court - 3 minutes et 13 secondes -, cela fait plusieurs mois qu’il se prépare, accompagné par l’équipe d’animation de l’espace Nelson-Mandela. « Le but était de m'entraîner à m’exprimer. Je pensais que cela pouvait m’aider pour le bac de français ». Le garçon, que tout le monde décrit comme “déterminé”, explique se trouver “changé” par cette expérience. Selon Pierre, animateur municipal qui l’a accompagné durant cette épreuve, Angelo, « ne pensait pas qu’il pouvait le faire… Il s’est dépassé ». Même si l’adolescent se dit prêt à réitérer l’expérience, il se concentre désormais sur son bac. Et sur son prochain rêve : évoluer dans le monde de l’audiovisuel.