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Communiqué du maire Denis Öztorun : La ville de Bonneuil n’appliquera pas d’augmentation sur les factures de la restauration municipale jusqu’à la fin de l’année scolaire.

C’est la rentrée ! Avec elle, son lot de nouveautés et de charges pour les Bonneuilloises et les Bonneuillois. Je sais que vous êtes nombreux à être malmenés par les différentes crises qui se suivent et semblent ne pas s’arrêter.

Aujourd’hui, pour répondre à une nouvelle urgence sociale, à la précarité que subissent de plus en plus de familles, de retraités et de personnes isolées, j’ai décidé de prolonger une décision déjà prise en juillet, à savoir, de ne pas répercuter l’augmentation du coût de l’énergie et des matières premières liées à la restauration municipale.

En effet, le SIRM (Syndicat Intercommunal de Restauration Municipale) nous annonce une augmentation globale d’au moins 60 000 € sur le coût des repas élaborés pour Bonneuil, pour la période de juillet 2022 à juin 2023, et sous réserve d’autres évolutions défavorables. Nous allons nous adresser à nos partenaires du SIRM pour réfléchir ensemble aux mesures qui peuvent être prises.

Ma décision s’applique sur les facturations de restauration à compter de juillet 2022 et jusqu’en juin 2023 et quel que soit le niveau de revenus des foyers. Elle concerne :

  • toutes les familles dont les enfants fréquentent nos structures de petite-enfance, nos écoles maternelles et élémentaires et nos centres de loisirs,
  • tous les usagers bénéficiant de la restauration à l’Espace Louise-Voelckel et des portages de repas à domicile,
  • tous les agents de nos services publics territoriaux déjeunant au restaurant communal.

La décision de ne pas reporter ces augmentations va peser sur le budget communal. Mais c’est un effort assumé pour aider chacun à traverser une période déjà difficile économiquement, à résister aux bas salaires, aux faibles pensions, au chômage, à l’augmentation des charges, de l’essence et des produits du quotidien. Parallèlement, je m’adresserai une nouvelle fois au Président de la République pour demander que l’Etat cesse de supprimer des moyens à la collectivité, qu’il soutienne nos dépenses de fonctionnement au lieu d’annoncer de nouvelles économies sur le dos des communes. Toutes ces charges devraient être financées, au moins en partie par la solidarité nationale, mais aussi par une nouvelle politique fiscale et la taxation des grandes entreprises qui profitent de la crise.

Soyez assuré.e que dans cette nouvelle crise qui nous est imposée, notre Municipalité poursuivra autant qu’elle le pourra, sa politique solidaire et humaine.

Recevez, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération la plus sincère.