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Le street art comme identité locale

Cadre de vie

La culture bouillonne, foisonne, vit le jour et la nuit, en ateliers, dehors et dedans. Elle est partout. Mercredi 12 septembre, le maire, Ports de Paris et la RATP ont inauguré une fresque sur le thème de la nature en ville et du transport. Visible exclusivement par les passagers du RER A, sur le poste de redressement RATP de Chennevières, c’est une création de l’artiste nantais KORSé

Modifié le 30/10/2019 |
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Le street art ou l’art de la rue, est une forme de « pop culture » de plus en plus visible dans les villes. Elle permet aux citoyens de se réapproprier les murs de leur ville, en tant qu’acteurs ou observateurs.

Le 12 septembre, lors de l’inauguration de la fresque le long de la voie ferrée du RER A, sur le poste de redressement de Chennevières (voir ci-dessus), le maire, Patrick Douet, a rappelé l’engagement pris avec les habitants lors des Rencontres d’automne 2017 pour embellir Bonneuil avec des œuvres de street art. Des actions de ce genre se mettent en effet en place dans la ville. Pour exemple, un projet conduit par le service municipal de la jeunesse avec le conseil citoyen de la cité Fabien et le bailleur Valophis. Courant septembre et en finalité lors de la fête de la ville, des pochoirs de visages d’enfants sont venus égayer un local technique vieillissant face à l’école maternelle Joliot-Curie. C’est l’œuvre de cinq jeunes Bonneuillois qui fréquentent l’espace Nelson-Mandela, appuyés par Artis94, un graffeur val-de-marnais.

Impliquer les Bonneuillois dans l’embellissement de leur ville en construisant avec eux des actions artistiques et collectives, voici les grandes lignes de ces projets. Rien de très nouveau, ceci dit, à Bonneuil, puisque des fresques ornent déjà certains lieux : devant la MJC-MPT, à la piscine, en front de la place de France, cité Saint-Exupéry ou même dans tous les quartiers de la ville, dans le port, etc. D’autres projets sont en réflexion... Des travaux artistiques des enfants des centres de loisirs pourraient colorer les murs de la ville à l’occasion de la journée internationale des Droits de l’enfant en novembre. Le service municipal de la jeunesse, via la maison de la réussite, étudie la conception de toiles graphiques. Et les retraités envisagent la réalisation de grandes toiles autour de vers poétiques en association avec les jeunes générations.

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