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#75 Élisette GONCALVES

Élisette, 41 ans, Bonneuilloise depuis une vingtaine d’années, ne manque pas une occasion de se mobiliser pour la scolarité de ses filles, âgées de 7 et 8 ans.

Un combat qui coule de source pour cette syndicaliste, représentante du personnel chez Celio. « J’ai participé, cette année à tous les rassemblements organisés à l’école Romain-Rolland pour obtenir des ouvertures de classes, confie-t-elle. Et je ne lâcherai pas. Je ferai toujours mon possible pour épauler les équipes pédagogiques et la Ville qui font beaucoup pour nos enfants, nos jeunes. Ils ont aussi besoin des parents. L’école c’est l’avenir de nos enfants, c’est une cause importante. En étant présente et en m’impliquant, je donne aussi à mes filles l’envie d’apprendre. »

#74 Yoann TOMASZOWER

Yoann, 33 ans, est professeur agrégé d’éducation physique et sportive au collège Paul-Éluard, depuis 8 ans. Un métier qui lui permet « d’allier ma passion du sport, l’encadrement d’enfants et transmettre le goût du sport et des valeurs qu’il véhicule ».

Enthousiaste, il orchestre chaque année le cross du collège, qui fait gambader quelque 650 collégiens. « C’est un événement fédérateur, relancé il y a cinq ans, avec l’équipe pédagogique, les élèves, les parents, nos partenaires. C’est du travail, reconnaît-il. Mais c’est un vrai bonheur, un moment de solidarité, de dépassement de soi, d’autant que la quasi-totalité des élèves jouent le jeu. »

#73 Pierre CHÊNE

Auteur, compositeur et interprète, Pierre Chêne a donné un récital de contes à la médiathèque le samedi 28 novembre. Son public : les enfants, pour lesquels il compose depuis une quarantaine d’années.

Pour ce Bonneuillois depuis 1985, ancien enseignant en Haute-Savoie puis à Créteil, « rien n’est trop beau pour l’enfant. Cela m’a toujours guidé. J’ai tenté avec mes 9 albums, de soigner mon écriture pour leur apporter le meilleur. » S’il a au départ tenté la chanson pour adultes, il a « basculé » vers le public enfantin en 1976, encouragé par son ami Pierre Nicolas, musicien de Georges Brassens.

Son inspiration, il la trouve naturellement dans les choses de la vie, comme il dit. Il traite de sujets sérieux tels le divorce, la solitude ou la fessée avec humour. « Quand j’écris une chanson comme L’araignée de Jacquote (qui tricote sans arrêt), il n’y a rien d’autre derrière qu’un éclat de rire ».

Tout est permis dans son écriture, même la réinterprétation du Chaperon rouge où c’est la fillette qui dévore le loup !

#72 Lahoucine ZANBOUK

Lahoucine, 31 ans est gérant de la supérette Proximité à Fabien. Bardé d’un BAC+5 en sciences du langage, il voulait devenir orthophoniste. « Les impératifs de la vie ont changé le cours des choses, mais je ne regrette rien, insiste-t-il. Les relations humaines sont essentielles. »

S’il n’apprécie guère de poser devant l’objectif, il a le sens du contact, « cela ne s’apprend pas. » Son commerce ? « Un lieu de rencontres, de services comme la livraison à domicile pour les personnes âgées, ouvert du lundi au dimanche de 8h à 22h ». « C’est une personne de confiance, interpelle Jeannine, 87 ans. Il prend le temps avec nous. »

Lahoucine fait aussi partie du Conseil citoyen Fabien, pour dit-il « avoir le même centre commercial qu’à République ».

#71 Dominique FEUILLET

Née à Bonneuil il y a 56 ans, Dominique est gardienne à l’école Danielle-Casanova depuis… 32 ans. Agent communal, elle travaille du lundi à 7h jusqu’au samedi à 13h, une fois sur deux. 

« Je suis avant tout la gardienne des clés ! Sourit-elle. J’ouvre et je ferme la grille de l’école à chaque entrée et sortie des animateurs, enseignants, médecin scolaire, parfois, et bien sûr des enfants et des familles ».

Entre temps, elle procède au nettoyage des locaux, du préau notamment et des espaces de goûter. Durant l’été, elle participe au grand nettoyage des écoles. Avec le temps, elle voit défiler les enfants des enfants qu’elle a côtoyés ici. « On se dit que le temps passe. »

#70 Jamaa ADARDOUR



C’est dans un cadre oriental dépaysant que Jamaa Adardour, 44 ans, gérant du restaurant de spécialités marocaines Le Riad de Marrakech, accueille sa clientèle, le sourire aux lèvres, depuis 2007.

« Même si c’est un métier fatigant, c’est magnifique de voir les clients sortir de chez nous avec le sourire. Je suis fier de ce que l’on fait, confie Jamaa. 80% de nos clients viennent manger un couscous royal, un plat qu’ils ne mangent pas tous les jours. Ils savent qu’ici, tout est frais et fait maison. »

Ouvert tous les jours de mardi à dimanche de 12h à 14h30 et de 19h à 22h. Tél. : 01 43 39 11 05.

#69 Julien PINTO

Agent au conseil départemental, Julien est animateur au bus prévention-santé. Toute l’année, avec ses deux collègues, il sillonne le Val-de-Marne.

« Nous animons le projet de santé publique du Département auprès des partenaires tels l’Éducation nationale, pour les collèges et lycées, les villes et des associations et institutions locales. Notre public cible ? Les adolescents avec beaucoup d’information sur l’hygiène de vie, la sexualité et les comportements à risque. À Bonneuil, nous venons aussi deux fois par an faire une séance de dépistage du Sida pour le grand public avec l’association Aides. »

Ceci, en partenariat avec l’atelier santé-Ville de la mairie de Bonneuil.

#68 Meriem OULAD-MANSOUR



Meriem, 14 ans, est en classe de 3e au collège Paul-Éluard. Elle vient d’intégrer l’équipe U16 féminine de football du CSMB, et s’entraîne deux fois par semaine, au stade Léo-Lagrange.

Un choix peu compris par ses parents pour qui « c’est un sport pour les hommes », mais qu’elle assume. « Je ne suis pas trop branchée par la danse. Je faisais de la boxe mais au foot, j’aime tout : l’esprit d’équipe, regarder les matches, etc. ».

Elle joue au poste d’attaquante.
« Apparemment j’ai un bon niveau pour une débutante. Je veux en faire mon métier. »
On croise les doigts !

#67 Valeriya SHPAK

Valeriya a 20 ans et démarre en cette rentrée un master en relations internationales à l’université de Créteil. Pour financer un semestre obligatoire à l’étranger, elle a bénéficié du dispositif municipal de bourse aux projets jeunes et est partie étudier à Pérouse en Italie. « Entre février et juillet, ça a été une expérience humaine formidable ! J’y ai rencontré des jeunes venant des quatre coins du globe. »

En provenance de Kiev, la capitale ukrainienne, Valeriya est arrivée à Bonneuil avec sa mère à l’âge de 13 ans. Elle ne parlait pas un mot de français. Aujourd’hui, elle s’exprime aussi parfaitement en français qu’en ukrainien ou en russe et à force d’études et de voyages, se défend en italien, en anglais et en espagnol…

#66 Jean-Noël HUETTE

Depuis 25 ans, Jean-Noël préside la Darse de Bonneuil, l’association de pêche de loisirs et de compétition. Il est aussi vice-président de la fédération interdépartementale de pêche.

Il surveille l’état sanitaire des poissons, oeuvre pour une meilleure qualité de la Marne, participe à l’organisation d’événements comme le Festival de l’Oh !, travaille avec la municipalité, le Port autonome ou encore l’association Marne vive. Il agit aussi pour l’accessibilité des berges, sensibilise le public scolaire et trouve le temps de pêcher au coup gardons, ablettes et quelques brochets à Bonneuil.

« Tout ça, oui, c’est du temps, sourit ce passionné. Mais c’est en faveur d’une qualité de vie avec l’objectif que le grand public revienne à la rivière… »

#65 Naima DJOUADI

Tentée par une permanente, une couleur, un lissage brésilien ? Direction le salon de coiffure Art et coiffure, ouvert depuis 2006 à Fabien, où Naima Djouadi 40 ans, excelle dans l’art du ciseau depuis 20 ans.

Avec son mari Abdelhamid, ils font rimer sens de l’accueil et savoir-faire au grand bonheur de ces dames ! « On est gâtées ici », « Je viens même de Boissy ! », « On y trouve une sacrée chaleur humaine », « Les tarifs sont abordables au regard de nos petites retraites », « Ils mettent de la vie dans le quartier »…

Des compliments qui ravissent notre charmante coiffeuse. « J’aime ce métier artisanal, la création, le contact avec les clientes… Elles sont notre famille. Si je ne les vois pas, je m’inquiète. »

#64 Jasmina CASTRY

Jasmina est animatrice à la mairie de Bonneuil depuis 2007. Elle travaille plus particulièrement en direction des 11-17 ans au service jeunesse qui s’installe ce mois-ci dans la Maison de la réussite.

« Toute l’année, nos missions visent à conduire les jeunes vers l’autonomie, et leur permettre de souffler durant les congés en les aidant à construire leurs projets », présente-t-elle. La maison de la réussite ? « Un lieu commun pour les jeunes, un lieu ressources aussi. »

Et de poursuivre : « À Bonneuil comme ailleurs, les jeunes subissent de plein fouet la situation économique du pays. Je regrette qu’ils aient déjà ce souci ».

#63 Émilie CHOYER



Émilie, 34 ans, est conseillère municipale. Un engagement politique qu’elle cumule avec deux postes à mitemps : secrétaire médicale au cabinet Claude Bernard et serveuse à Paris.

Un engagement pris assez naturellement par cette jeune femme qui « aime aider les autres » et convaincue qu’il « ne faut pas seulement subir. Militer permet de changer le quotidien des gens. Tous ensemble, on est plus forts. »

Autre raison de son implication : le fort attachement qu’elle porte à Bonneuil. « C’est ma ville, j’y vis depuis mes deux ans, j’y ai grandi, j’aime l’esprit petit village. On se connaît tous, jeunes et anciens. »

#C’estçaBonneuil !

#62 Marie-Christine TIBOURTINE


Assistante maternelle depuis 22 ans dans le Haut-Bonneuil, Marie-Christine a gardé jusqu’ici 31 enfants ! Et quatre aujourd’hui de 1 et 2 ans.

À 62 ans, elle est pleine d’énergie... Elle se rend au Relais des assistantes maternelles (RAM) deux fois par semaine. « C’est une chance de l’avoir, dit-t-elle. Nous pouvons communiquer, échanger et même parfois se confier. »

Cette année, elle y a participé au projet « Premiers pas dans les livres », du conseil départemental. Avec deux collègues, elle a aussi monté le spectacle de fin d’année. Tout ça, entre deux ateliers créatifs, des sorties à la ludothèque, ses cours de gym au CSMB, la préparation d’un marathon et sa vie de famille !

« Dans deux ans, j’arrêterai mon activité pour me réengager chez Médecins du monde et les Petits Princes ».

Toujours, en faveur des enfants.

#61 Patrick THOMAS

Table dressée de madras, agrémentée d’accras de morue, de pâtés et gâteaux pays, rhums arrangés… Voilà l’étal de Patrick, 37 ans, traiteur antillais, depuis quatre mois sur le marché Salvador-Allende.

« La Guadeloupe, ce n’est pas seulement de la musique… C’est aussi une véritable richesse culinaire que je souhaite faire découvrir. Nos produits ne sont pas pimentés mais épicés au persil, à la cive, aux oignons… », nuance cet originaire des Abymes, heureux de travailler au contact des gens. « Je suis super bien accueilli à Bonneuil, où l’on retrouve une importante communauté antillaise. »

Retrouvez-le sur le marché les mercredis après-midi et dimanches matins.

#60 Geoffray DRUESNE

Geoffray, 19 ans, vient de remporter la médaille de bronze au concours du meilleur apprenti de France, spécialité cuisine froide. Une haute distinction qui « m’encourage à m’améliorer, me perfectionner » et qui vient récompenser un parcours sans faute.

Collégien à Paul-Éluard, premiers stages à 15 ans, quatre ans d’études au lycée hôtelier Montaleau, à Sucy-en-Brie, il travaille depuis deux mois comme commis de cuisine au pavillon Élysée-Lenôtre, sur « la plus belle avenue du monde ». « Je peux travailler jusqu’à 19 heures par jour, reconnaît-il. Je ne lâche jamais rien. La cuisine ce n’est pas une passion, c’est ma vie, un apprentissage difficile et quotidien. Mais j’ai toujours le sourire. C’est ma force. »

Nul doute que son rêve d’ouvrir un restaurant de spécialités françaises se réalisera.

#59 Hamid EDKKAR



Hamid, 40 ans, est agent de salubrité pour le compte de l’Office public de l’habitat de Bonneuil (OPH), à Saint-Exupéry. Chaque jour, de 8h à 17h, il arpente la cité pour garantir un cadre de vie agréable aux locataires.

« Tous les matins, je m’assure de la rotation des vides ordures pour éviter tout engorgement, explique-t-il. Puis, je fais tous les espaces extérieurs pour ramasser les détritus, vider toutes les poubelles. » La tâche est lourde,
« mais j’aime mon métier. »

Un travail reconnu pas ses pairs. « Grâce à eux, notre cité est propre », étaye Lydia Billy, responsable à l’OPH.

#58 Christiane OUEZGHARI

Christiane, 58 ans, habite le quartier Fabien depuis 17 ans. Un quartier qu’elle aime plus que tout. Elle y trouve un voisinage sympa, où la solidarité s’exprime au quotidien. « Avec mes voisines, qui sont devenues des amies avec le temps, nous veillons les unes sur les autres ».

De dépannages en papotages, Christiane aime les retrouver, une notamment, pour aller à la médiathèque emprunter des CD. « Je participe aussi à toutes les fêtes dans la ville ». Jusqu’en 2001, elle était aux cymbales dans la fanfare de Bonneuil, une activité qu’elle aimerait, pourquoi pas, reprendre à sa retraite dans deux ans tout en devenant bénévole aux profits des personnes âgées…

#57 Lina BOUDJETTOU

Lina a 10 ans et demi. Elle est en CM2 à l’école Eugénie-Cotton. Elle fréquente assidument les activités proposées par la MJC/MPT. Par exemple, durant les congés de printemps, elle était inscrite au stage d’anglais auquel elle a participé une heure par jour pendant cinq jours.

« Je trouve que c’est important de parler une autre langue. L’anglais est la langue internationale, je voudrais bien la parler couramment ». Lina parle et écrit en revanche, en plus du français, l’arabe. La jeune fille projette d’être médecin « Parce qu’aider les autres, c’est aussi important ».

Également amatrice d’équitation, Lina entrera à la rentrée en 6e au collège Paul-Éluard et, au regard de ces centres d’intérêt, présente un avenir… très prometteur !

#56 Benoit MOUSSET

Benoit, 27 ans, ostéopathe, a posé sa table de travail au sein du cabinet médical flambant neuf à République, 10 rue Guy- Môquet. Diplômé de l’institut supérieur d’ostéopathie de Paris, il fait d’emblée tomber les préjugés sur sa profession.

« L’ostéopathie vise à lever les blocages du corps du patient, pour le rééquilibrer et lui donner une mobilité. Il n’y a pas forcément lieu de faire craquer pour soigner. D’autant que l’âge de mes patients varie de 2 jours à 100 ans. Je m’adapte toujours à eux.»

Il vous reçoit du lundi au samedi sur rendez-vous au 06 25 94 50 31.

#55 Maryse POULHE

Metteuse en scène et comédienne, Maryse Poulhe est partenaire de la Ville depuis 20 ans. Avec son association "Les yeux du chat" et une soixantaine d’intervenants, elle se donne, dans un très fort esprit de partage. Elle achève là un travail conduit avec des enfants du Projet de réussite éducative.

L’impro, l’écriture et l’adaptation des textes en fonction des comédiens, l’exigence d’elle-même et des autres nourrissent ses va-et-vient. « J’aime la liberté, la créativité, la musique et la chorégraphie, sourit-elle. Même quand tu travailles un projet avec des enfants, il doit avoir de l’ampleur… » Elle leur a permis de jouer du Shakespeare courant mai.

Elle essaie, Maryse, d’attraper les moments où les comédiens, aussi jeunes soient-ils sont « les plus beaux ».

#54 Évelyne FAVARETTO

Évelyne, 37 ans, est ludothécaire et directrice bénévole de l’association « De nature ludique ». « Me consacrer à ce métier est un choix naturel, une passion », expliquet- elle. Enfant, nous passions nos soirées à jouer en famille. »

Sensibilité au jeu qu’elle a également développée « au Centre national du jeu (CNJ) à Boulogne où elle a côtoyé près de 3 000 jeux. » Une passion qu’elle partage avec le public de la ludothèque et les enfants des centres de loisirs lors des temps d’activités périscolaires.

Objectifs pédagogiques ? Faire découvrir un maximum de jeux aux enfants, car « jouer c’est constructif, cela permet de mieux se connaître, de prendre en compte ses capacités ».

#53 Géraud PINEAU

À 10 ans, à l’école Langevin-Wallon Géraud Pineau a participé à un premier atelier d’écriture et de tournage. 30 années après, l’enfant de Bonneuil est réalisateur. Là, il revient tout juste du Havre où il a travaillé avec son confrère Gela Babluani sur Money, un film prévu en sortie en 2016.

Entre deux projets, il parcourt la ville, en sous-terrain, souvent proche de la MJC. « À partir de 2010, j’ai fait des films documentaires sur la future démolition de la barre Flemming, nous rappelle t-il. Accompagner les gens, saisir la richesse de leur propos, leur vie, leurs douleurs, ça m'intéresse », confie t-il.

En ce moment, il prépare un atelier pour le festival Vive l’art rue du 6 juin dans le quartier Fabien. Il concocte aussi un film-chorale avec les enfants des centres de loisirs.

#52 Catherine BORDJAH



Avec deux collègues, elle renseigne et conseille une cinquantaine de personnes par jour. Catherine, 49 ans, est responsable de l’accueil du service Social municipal.

« J’aime mon travail, aider l’autre, malgré des situations très délicates », commente-t-elle.

Besoins alimentaires, rendez-vous avec une assistante sociale, demande d’aide à domicile, problème de surendettement, décès…

Chaque situation est traitée ou orientée vers des services adaptés que « Cathy » connaît sur le bout des doigts. « Les usagers savent que l’on se démène pour eux ».

#51 Aurélie MAUPOUX

Le crédo d’Aurélie, 32 ans, maman de deux enfants ? Le bien être individuel et familial. En congé parental, elle a créé l’association « Zenélla vie ».

Ce qu’elle propose : « Randonnées poussettes au parc du Rancy, massages pour bébés, sophrologie… Je souhaite créer du lien social en favorisant le bien être des enfants et des parents. » Aurélie s’est formée en sophrologie et spécialisée en périnatalité.

Une reconversion, à l’arrivée de son premier enfant, après avoir travaillé comme chargée d’études statistiques.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur son site

#50 Mylène POMMIER


Mylène, 29 ans, est professeure de biologie et géologie dans un collège parisien. Originaire du sud de la France, elle a adhéré au CSMB il y a deux ans.

Handballeuse depuis ses 17 ans, au poste d’arrière, elle est aujourd’hui capitaine de l’équipe senior qui évolue en Excellence régionale. « J’apporte mon expérience. Je tiens beaucoup à ce rôle : donner confiance, rassurer, conseiller, communiquer… C’est valorisant, les filles me le rendent bien. J’ai trouvé avec elles une nouvelle famille. »

Ce qu’elle aime dans le handball : l’esprit d’équipe, le contact et les sensations fortes.
« Marquer des buts, c’est exutoire ! »

#49 Jacques lETARD

Jacques, 83 ans, qui fut représentant chez Gerflor, est amateur de voitures anciennes depuis 20 ans. Son tableau de chasse ? Une Citroën B12 cabriolet, une Renault NN cabriolet, et une Renault NN Torpédo.

« Quand je les ai achetées, c’étaient des épaves. Y avait plus rien ! se remémore-t-il avec sourire. Je les ai complètement retapées pendant trois ans, en apprenant sur le tas. »

L’intérêt qu’il y trouve ? « Rencontrer d’autres passionnés, repérer dans tout le pays les pièces pour les restaurer dans leur état d’origine et contribuer à préserver ce riche patrimoine national. »

#48 Max DElANDRE

Max, 49 ans, est professeur en horticulture, à l’Établissement régional d’enseignement adapté Stendhal, auprès de jeunes de 15 à 19 ans. « Ce n’est pas seulement un boulot, s’enthousiasme-t-il. Cela me procure un plaisir inouï, c’est presque un sacerdoce. J’aime le contact et me rendre utile auprès d’élèves qui rencontrent quelques difficultés ».

Engouement partagé par ces derniers. « Il peut être exigeant mais nous avons une vraie complicité avec lui ». Cela tombe bien, c’est sa philosophie du métier « être dans l’échange, sans barrière ».

#47 Coralie PIVARD



Bénévole à la section locale de la Croix rouge française où elle est directrice de l’action sociale, Coralie a l’esprit d’entraide chevillé au corps : maraudes avec le SAMU social pour venir en aide aux sans domicile fixe (SDF), activités et accompagnement des seniors de la résidence des Bords de Marne lors de leurs déplacements, travail de concert avec les associations locales, la cellule de veille des SDF…

« J’ai ça dans les gènes. Mes grands-parents déjà donnaient beaucoup à l’Abbé Pierre, qu’ils connaissaient. J’ai toujours baigné dans cet univers ! »

#46 Arnaud DOUHARD


Arnaud, 29 ans, aime Bonneuil, la ville où il a grandi. Et se mettre au service de ses habitants est une vocation. Son métier ? Agent d’accueil à l’Hôtel de ville.

« Ma mission est de recevoir et d’orienter du mieux possible, décrit-il. C’est un travail d’écoute, chaque cas est unique. J’aime la proximité avec le public. »

Ses loisirs ? L’aïkido et le CSMB dont il assure la fonction bénévole de secrétaire général depuis le 19 décembre. « J’en suis membre depuis l’âge de 6 ans. C’est une famille, un état d’esprit. Je suis fier de contribuer à sa continuité. Je suis très attaché à sa dimension sociale, notamment à l’éducation par le sport. »

#45 Nathalie BOURGEOIS

Nathalie est arrivée à la tête de l’OPH de Bonneuil le 1er décembre. Sa première préoccupation ? « Assurer un service de qualité aux locataires, par exemple en rénovant rapidement les logements vacants ».

Et bien sûr, il y a le PRU2 (2e programme de renouvellement urbain) qui va permettre la rénovation du quartier. « Nous travaillons en collaboration avec l’État, la Ville, les amicales de locataires, affirme la directrice. Les habitants sont très attachés au service public de l’habitat. Dès que l’État nous donnera le feu vert, nous entamerons un schéma de configuration pour lancer les projets ». 

#44 Antoine TERMET SAINT HILLIER


Seul docteur vétérinaire à Bonneuil, Antoine Termet Saint Hillier, 54 ans, soigne les amis à poils, à plumes et à écailles des Bonneuillois depuis 24 ans.

« Plus qu’un métier c’est une passion, j’ai toujours aimé et vécu avec des animaux depuis mon plus jeune âge. J’ai d’ailleurs participé aux soins des animaux de la ferme pédagogique du Rancy et j’aide aujourd’hui l’association Bon oeil Bon Chat » souritil.

Son mot d’ordre ? « L’éducation des animaux passe par l’éducation des hommes ».

Consultations sur rendez-vous, par téléphone au 01 49 80 47 96.

#43 Annie KRADOU

Au départ, Annie était comptable. Après une formation d’auxiliaire de vie puis d’aide médico-psychologique et une longue expérience professionnelle dans le domaine, elle vient d’être recrutée à l’EHPAD de Bonneuil qui ouvre ses portes ce mois-ci.

« J’ai été suivie par une conseillère-emploi de la mairie qui m’a proposé de postuler dans cet équipement, raconte cette mère de trois enfants, habitante de Bonneuil depuis 10 ans. Je serai affectée à l’unité Alzheimer. Je suis ravie… J’aime mon métier qui consiste à aider et comprendre les patients pour mieux les accompagner dans leur quotidien. »

Le don de soi n’est pas un vain mot pour cette professionnelle qui oeuvre aussi comme bénévole à l’antenne locale du Secours populaire français.

#42 Youssara ID CHRIFE



Habitante du quartier Saint-Exupéry, Youssara, 20 ans, est étudiante en géopolitique et en communication publique et politique à l’université de Créteil.

Elle est aussi la plus jeune conseillère municipale de Bonneuil. « J’avais 19 ans lors de l’élection en mars 2014 », sourit-elle.

Sa motivation ? « La vie démocratique a besoin de l’implication des jeunes. J’aime être à l’écoute des habitants et apporter mes idées à l’exécutif ».

#41 Fabrice PROUTEAU



Fabrice, 45 ans, technicien de production de revues de presse, vient récemment d’être élu représentant de parents d’élèves, à l’école élémentaire Henri-Arlès, où son fils Kilian, 5 ans et demi, est scolarisé.

Un rôle citoyen qui tient à coeur de ce papa impliqué dans la vie scolaire. « J’ai déjà assisté à un conseil d’école. On y a parlé des activités proposées dans le cadre des Activités éducatives municipales pour tous, des travaux qu’il faudrait engager, et ce, dans un contexte budgétaire de plus en plus contraint, avancet- il. C’est l’occasion de prendre connaissance des difficultés que rencontre une école, de voir l’envers du décor. »

#40 Benchaa MAHOUR

Benchaa, 45 ans, est une figure connue des Bonneuillois. Et pour cause ! 14 ans qu’il travaille au café-bar-tabac Le Concorde, à République, dont il est maintenant le gérant-propriétaire depuis 3 ans.

Bonneuillois depuis toujours, il se félicite du renouvellement urbain du quartier. « J’ai suivi tout le projet de ville de A à Z. Je suis ravi de tout ce qui se passe. C’est une page qui se tourne pour moi, les gens, le quartier. » Il affiche la même satisfaction dans la perspective de ses futurs locaux à quelques pas de là, et qu’il tient absolument à nous montrer.

« Je vais pouvoir y reprendre la restauration, conclut-il. Et ma fille Amelle prendra le relais, que je puisse lever le pied un peu. »

#39 Laure CHOEL

Qui n’a jamais croisé Laure Choel ? Cette Bonneuilloise de 76 ans, mère de trois garçons, 10 fois grand-mère et 7 fois arrière grand-mère, a « la bougeotte »…

En plus de faire la lecture aux enfants de grande section de maternelle à Romain-Rolland le vendredi, elle danse et chante dans la troupe Flash Back, s’amuse dans un projet similaire « Les voix en or », fréquente la chorale du conservatoire ainsi que l’atelier théâtre, et est inscrite dans le projet participatif « L’Orient en Occident ».

Quand il lui reste du temps, « je n’en ai pas assez », regrette t-elle, elle tapote les touches de son piano, s’essaie à l’écriture de poèmes, joue les cruciverbistes ou les boullistes, déjeune avec son « grand » et concocte des confitures d’orange...

Son rêve ? « Faire un tour en hélico… »

#38 Isabelle BASTOS OLIVEIRA

Isabelle, 48 ans, est auxiliaire de vie municipale et assure le portage de repas auprès de personnes âgées. Un métier qui la passionne depuis son plus jeune âge. « J’apprends tellement à leurs côtés ! Avance-t-elle. Il faut savoir créer du lien, leur faire plaisir, pour mieux les aider. On entre dans leur intimité, ce n’est pas évident pour eux. »

Un sens du service public qui ravit Monique Ballereau, 83 ans, une des bénéficiaires, très attachée à Isabelle. « Entre nous, cela a tout de suite collé, s’exclame Monique. Elle sait arrondir les angles quand je suis désagréable ou que je n’ai pas envie de me livrer. Quand elle ne vient pas, elle me manque ! »

Comme aime à dire Isabelle : « On a tous besoin des autres. »

#37 Clément BALZANO

Clément 28 ans est jardinier depuis 10 ans pour le service municipal des Sports. Titulaire d’un BEP espace vert et de formations spécialisées, il travaille chaque jour au stade Léo-Lagrange.

Avec son collègue, il entretient les 6 hectares de terrains (notamment ceux de football et de rugby), assure traçage, tonte, opérations mécaniques, gestion des stocks, entretien des machines et des tribunes, un peu de fleurissement. « J’aime mon travail, dit-il. Sinon, je ne serais pas là ».

#36 Fabienne KAYOONGA


Fabienne, lycéenne de 17 ans, mesure 1,77 m de grâce. Passionnée de basket depuis l’âge de 7 ans, elle passe ses week-ends en compétition et, depuis peu, sur les podiums…

Elle a en effet été sélectionnée pour le concours de Miss Sénégal France, avec 14 autres jeunes femmes. La finale se déroulera le 24 janvier à Saint-Denis. « Le Sénégal, c’est mon pays d’origine. Je souhaite rendre fière ma mère et ma famille là-bas. »

Après le lycée, elle souhaite devenir avocate internationale « pour défendre les droits des femmes et des enfants ». Plus que tout, son rêve est de réussir ses études, en marchant avec ou sans talons…

#35 Tullie JEAN-LOUIS

Tullie, 49 ans, est la nouvelle propriétaire de la boulangerie-pâtisserie Les épis de Paulette, au centre commercial Fabien (9 allée Édith-Piaf).

Originaire de l’île de la Martinique, Tullie est pâtissière depuis 14 ans. « C’est une réelle passion. Je suis tombée dedans petite ! Nous sommes pâtissières de mère en fille. »

Ce qui la motive ? « Revisiter les pâtisseries françaises à la mode créole. » Aussi dans ses vitrines, on trouve des Paris Brest à la noix de coco, des financiers à la patate douce, des éclairs fruit passion... Samedi, place à la pâtisserie exclusivement antillaise : pâté coco et goyave, amour caché, tourments d’amour…

#34 Pierre DROUODE


Pierre, 28 ans, habite la cité Fabien. Agent de propreté urbaine le jour, il devient Metallix le soir, son nom d’artiste.

Depuis près de 10 ans, Pierre chante et compose des chansons de Ragga dancehall.
« C’est de la musique jamaïcaine, c’est très festif, explique-t-il. J’adore faire danser les gens ».

Mêlant français et créole, ses chansons, souvent pleine d’humour, parlent d’amour, de paix et de convivialité. Je veux être dans tes bras (2015) est sa dernière chanson.

Découvrez sa chaine YouTube et toutes ses actus sur sa page facebook.

#33 Edith DJIBIEU-FANSI

Edith, 40 ans, aide-soignante et mère de cinq enfants, est aux anges ! Elle vient d’être naturalisée française.

« Je suis arrivée en France en 2002 et Bonneuilloise depuis 2007. Je vais enfin pouvoir aller voter, se réjouit-elle. Je l’ai tellement attendue. C’est ça, être citoyen ! Je suis Bonneuilloise. Je fais partie de cette ville. Dès qu’il y une initiative ou une rencontre publique dans mon quartier, j’y suis. J’aime discuter et connaître les projets, entendre ce que les habitants ont à dire et savoir comment les élus y répondent. »