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#262 LASSANA

« Pas besoin de milliards pour être heureux. »

Aujourd’hui âgé de 71 ans, Lassana est né en Côte d’Ivoire. Issu d’une famille de nomades, il est le dernier d’une fratrie de sept enfants. Diplômé d’une licence de droit et d’un doctorat en psychologie, son parcours depuis son enfance a toujours été animé par l’envie d’apprendre et de mieux connaître l’autre.

« En 1980, j’ai trouvé une place en tant que manutentionnaire à Bonneuil-sur- Marne, chez Ducros, transporteur routier. J’ai tout de suite aimé cette ville en pleine expansion ! J’y ai trouvé des gens qui avaient le temps de dire « Bonjour » et un maire respectueux de toutes les races et toutes les religions. Je dis : « L’ange de Bonneuil a été bon pour moi » parce que, dans cette ville, je suis devenu le père de mes enfants et j’ai eu la fierté d’obtenir, dans le cadre de ma carrière professionnelle, la médaille d’honneur d’argent du travail. En 2000, j’ai emménagé Cité Fabien. Depuis ma retraite, je vais régulièrement me ressourcer quelques temps dans mon village, en Côte d’Ivoire, mais ma vie est ici, à Bonneuil, auprès de mes enfants et de mes petits-enfants qui ont besoin de moi. »

#263 LAËTITIA

« Quand nous sommes arrivés, c’était la campagne. »

Née en 1923 en Sardaigne, immigrée en France après-guerre, en 1949, avec son mari et ses cinq enfants, Laëtitia s’installe à la Cité Fabien en 1959.

« Quand nous sommes arrivés, c’était la campagne aux alentours et nous allions même à la cueillette aux petits pois. L’ensemble Pagès n’était même pas encore fini. Il n’y avait pas encore de radiateur, on se chauffait au charbon, et nous avions juste un bac en ciment pour laver le linge. Petit à petit, nous avons tout fait nous-mêmes. » Âgée aujourd’hui de 97 ans, Laëtitia a passé toute sa vie à Bonneuil. « Aujourd’hui j’ai 18 petits-enfants et 18 arrière-petits-enfants. Je connais tout le monde ici, on se rend service. » Et elle compte bien y reposer à jamais. « Après la vente de la maison familiale en Sardaigne, avec ma part de l’héritage, j’ai acheté une concession au cimetière de Bonneuil. »

#264 PHILIPPE

« Le jardin pour me détendre et m’évader. »

En 1967 à l’âge de 14 ans, Philippe emménage avec sa mère à Pagès dans la cité Fabien.

« Quand je suis arrivé à Bonneuil, j’aimais bien, c’était convivial », se souvient-il. C’est là qu’il a rencontré, encore très jeune, son épouse, alors résidente des Toits plats, aujourd’hui déconstruits. « Cette année, cela nous fait 40 ans de mariage ! » Agent de la mairie pendant 15 ans puis chauffeur-livreur aux Halles de Rungis, Philippe est aujourd’hui retraité.

Et il est l’un des piliers du jardin partagé du quartier Fabien. « Cela me permet, tous les jours, de m’évader, de planter. Dans les premiers mois de la création, je regardais de loin, sans oser y travailler. Puis je me suis dit : pourquoi je ne le ferais pas ? Aujourd’hui, des gens viennent à côté de moi, regardent ma parcelle, parlent de la pluie et du beau temps. Quand j’aurai mes tomates, je les partagerai. »

#265 PATRICIA

« J’ai vu la ville grandir et se transformer. »

Enfant de l’assistance publique, Patricia a été recueillie à l’âge de quatre ans.

« Mon père de coeur m’a appris que la vie n’est pas facile et qu’il faut toujours se battre pour devenir quelqu’un et vivre normalement. Il m’a transmis les valeurs du communisme et appris à penser l’humain d’abord. Plus tard, j’ai suivi son modèle en essayant de redonner au collectif ce qu’on m’a donné. »

Devenue adulte, travaillant dans un centre d’enfants handicapés, Patricia s’installe, avec son mari, d’abord à Fleming. « J’ai vu la ville grandir et se transformer et cela m’a donné l’envie de participer à son évolution. J’ai été élue municipale de 1984 à 2004, principalement engagée au service de la jeunesse et de l’enfance. »

C’est en 1984 également que Patricia et sa famille s’installent dans une des tours de la cité Fabien, où elle préside aujourd’hui l’amicale des locataires CNL. « Même si les temps changent, le quartier reste convivial et il faut, avec la rénovation, que cela reste ainsi. »

#266 HAMID

« Laisser des traces de ce qui s’était passé. »

Originaire de petite Kabylie, Hamid est né en 1963 et a grandi dans une Algérie meurtrie par la guerre.

« Ma mère nous racontait beaucoup d’histoires, parfois sur la guerre, sans haine vis-à-vis de la France mais parce qu’elle voulait laisser une trace de ce qui s’était passé dans les villages. » Le quotidien y était difficile. « Après l’école, nous devions sortir le bétail jusque vers 21h. Ensuite, il fallait faire les devoirs, avec une bougie. Mon rêve de jeunesse, c’était de partir. »

Alors, à l’âge de 27 ans, Hamid part pour la France. « Très vite je me suis installé à Bonneuil, aux Chanteurs, puis j’ai déménagé au bâtiment 10 où je suis resté de nombreuses années. En 2007, nous avons emménagé dans la tour n°2, au 14e étage. » Victime d’un accident de travail en 2010, Hamid est aujourd’hui en invalidité. Pendant que sa femme dirige le salon de coiffure de la cité, Hamid s’occupe principalement, depuis, de ses enfants. « On parle beaucoup. Lors du confinement, je leur ai raconté de nombreuses histoires, sur ma vie mais aussi sur celle de leurs grands-parents. »

#267 MARIA

« Je ne suis pas riche, mais je suis libre. »

Maria est née dans un petit village du nord du Portugal. « Ma famille était très pauvre et alors que j’avais 7 ans, avec mes deux frères aînés, nous sommes allés travailler pour des familles qui nous logeaient et nous nourrissaient », raconte-elle.

À 21 ans, elle tombe amoureuse et se marie. Mais le jeune couple ne connaît que la misère. « Mon mari est venu en France en 1971 et, en 1972, j’ai pris la route clandestinement pour le rejoindre. »

En 1976, avec désormais trois enfants, la famille obtient un logement à Fleming. « C’était immense, j’ai adoré ! » D’abord femme de chambre dans un hôtel, Maria a travaillé ensuite pendant 22 ans dans une usine de fabrication de pièces en plastique.

En 1984, elle et son époux se séparent. Elle emménage à la cité Fabien. « C’était un nouveau départ, seule, avec mes enfants. En plus de l’usine, je travaillais pour pouvoir acheter des vêtements de marque à mes enfants et qu’ils ne se sentent pas différents des autres. »

Aujourd’hui, Maria dit qu’elle vit ses meilleures années. « Je fais énormément de bénévolat et je suis souvent auprès des uns et des autres dans la cité. Je ne suis pas riche, mais je vis bien, je suis libre et mes enfants sont superbes. »

#268 ÉRIC

« À Fabien, tout le monde venait de province ou de l’étranger. »

Petit-fils d’immigrés espagnols qui ont fui le franquisme, Éric a grandi dans un petit village de l’Hérault. « En 1960, au village, mes parents n’avaient ni tout à l’égout, ni eau chaude, ni salle de bain. Ma mère souhaitait vivre autre chose, ailleurs, et ce fut à Bonneuil. » Plus précisément à Fabien, aux « Toits-plats ».

Son père trouve un emploi d’ouvrier, sa mère un poste de personnel d’entretien dans l’école du quartier, et sa grand-mère aussi vient y vivre comme gardienne d’école. « Sur la cité Fabien, tout le monde venait de province ou de l’étranger. C’était un temps où il y avait du travail et chacun connaissait une amélioration matérielle. »

« Lorsque les Toits-plats, situés au centre du quartier Fabien, sont détruits, j’ai eu l’impression qu’on avait enlevé le coeur de la cité. Mais j’ai conservé un lien très fort avec la ville. Aujourd’hui, j’habite dans la zone B, toujours dans un bâtiment à toit plat ! »

#269 DJÉNABOU

« Une solidarité, une ambiance, un esprit de famille. »

« Mon arrière-grand-père, né en 1824, est reconnu comme un grand résistant à l’occupation coloniale. Une statue au Musée de Conakry le représente. » Djénabou parle fièrement de son ancêtre, défenseur des « valeurs africaines ».

Elle a grandi en Guinée, menant notamment des études d’ingénieure dans les mines. Elle découvre la France en 2012, dans le cadre du regroupement familial. « Mon mari habitait dans un studio, dans le foyer Berger, à Bonneuil, en face de la Mairie. J’ai tout de suite apprécié l’accueil et le mode de vie de cette ville. »

En 2015, avec ses quatre enfants, elle emménage à Pagès, dans la cité Fabien. « J’y ai trouvé une solidarité, une ambiance, un esprit de famille qui me rappelait l’Afrique. Avec mon mari, nous avons comme projet, à long terme, d’acheter sur la ville. »

#270 STÉPHANIE

« Ne pas baisser les bras. »

Stéphanie a passé toute son enfance dans la cité Fabien, bâtiment 16 d’abord, puis dans une des tours Jaurès. « C’était le quartier le plus calme de la ville, il y avait beaucoup de solidarité entre les adultes, raconte-t-elle nostalgique. Les choses ont changé, mais je garde mes repères. Les enfants de la cité, je les vois grandir. »

Très jeune, elle aspire à une famille nombreuse. Son rêve réalisé, Stéphanie s’active pour ses enfants, pour leur réussite. « C’est pour eux que je tiens debout. Dans les cités, il y a des mômes qui ont de grandes possibilités. Même si on n’est pas fait pour les études, même si on vient de la cité, ce n’est pas foutu. Il faut donner dix fois plus de garanties que les autres, mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras. »

#271 Sarah ELAIDOUS

Aider les autres, c’est sa raison d’être

Bonneuilloise de 33 ans, Sarah est infirmière diplômée d’État et volontaire au centre de vaccination de Bonneuil. « J’ai très jeune choisi cette voie, car j’aime m’occuper des gens et me sentir utile. J’en ai besoin dans ce monde de fou », témoigne-t-elle.

Insatiable curieuse, elle a exercé ses missions en soins intensifs, en chirurgie viscérale, en addictologie ou en soins infirmiers avant de rejoindre l’Ehpad des Bords-de-Marne, il y a un an et demi. « J’avais besoin de retrouver les bases du métier, le relationnel. Ici, les résidents sont au centre du projet, il y a un très beau travail d’équipe avec le personnel soignant, l’équipe d’animation… », confie-t-elle sans jamais se départir de son sourire.

« Face à la douleur, c’est important de faire la part des choses et de toujours garder le sourire. C’est parfois beaucoup mieux qu’un médicament ou une piqure. »

#272 Caroline TEIXEIRA

En formation pour dégriser le quotidien

À 25 ans, cette habitante de la cité Fabien démarre une formation en sophrologie à l’issue d’un bel accompagnement de la Mission locale et du Point information jeunesse.

Sa motivation est telle que la jeune femme est une des lauréates de la Bourse aux projets 2020 pour le financement partiel de son projet. « J’ai déjà réalisé la formation théorique, je dois maintenant faire deux stages en suivant deux personnes en sophrologie », commente-t-elle, enjouée.Sa motivation ? « J’ai toujours été attirée par ce qui a trait au naturel. Je voulais faire un métier qui a du sens selon moi. Et ce qui a du sens, c’est d’aider les autres à se sentir bien, surtout dans cette société qui va si mal en ce moment ».

Si bien que Caroline envisage de se spécialiser « peut-être avec les personnes âgées ». Mais en attendant, il y a lieu de poursuivre cette formation au point de passer devant un jury « dans une année, je pense… ». À suivre…

#273 Anne RIOU

« Favoriser la pratique musicale dès le plus jeune âge est un choix »

Anne est musicienne, artiste, enseignante, compositrice, spécialisée dans l’éveil artistique des plus petits, depuis une vingtaine d’années. À la plus grande joie des jeunes Bonneuillois, elle se produit dans les structures petite enfance. Elle vient les valises pleines de xylophones, tambourins, ukulélés, derboukas, maracas et « sensible à la rencontre des cultures », berce leurs écoutilles de ses mélodies, de ses chants du monde.

« Favoriser la pratique musicale dès le plus jeune âge est un choix délibéré, revendique-t-elle. La musique est un langage à part entière qui leur permet d’exprimer toutes leurs émotions, de développer leur langage. C’est un bienfait psychologique et psychomoteur, un outil de partage culturel et social. La culture dès le plus jeune âge accompagne leur curiosité et prépare des adultes curieux. J’en ai la conviction ». Anne s'est produite avec une harpiste à l’occasion d’un « concert réconfortant », le 10 avril 2021, dans le cadre des Journées de la petite enfance.

#274 Adélia DA SILVA

Fée du bon goût

Ancienne Cristollienne, Bonneuilloise depuis une petite année, Adélia, avec son sourire, sa générosité et ses passions pour la cuisine, le potager et les objets anciens est une fée du bon goût. Toutes ces qualités, elle les met dans « Les Poudre d’Adélia », une enseigne en ligne créée en 2015.

Poudres de perlimpinpin au départ, comme elle le dit, à force de transformer et déshydrater les produits de son potager complétés avec des trésors qu’offre la nature, elle concocte des aides culinaires. Des poudres, donc, des concentrés, des court-bouillons, des pétales, des sels aux saveurs multiples… Le tout 100% naturel pour agrémenter une salade, un poisson, une viande, une recette de légumes

« Tout est parti d’une rencontre avec une cuisinière, commente-t-elle. En voyant ses ingrédients virevolter dans son blender, j’ai voulu essayer… » Ses collègues qui forment son comité de dégustation, en redemandent. Nous aussi.

Plus d’infos sur lespoudresdadelia.fr

#275 Anisse MALKI

Accueillir et mettre à l’aise

À 21 ans, Anisse se sent concerné par la jeunesse bonneuilloise. « Les RJ 21 sont pour moi l’opportunité d’aller vers les jeunes de la ville, de les accueillir et de les mettre à l’aise. C’est un peu un rôle de grand frère, et c’est ce qui me tient le plus à coeur. »

Cet animateur scolaire, attaché à sa ville et à l’avenir des jeunes générations, propose pour cette nouvelle année plus de communication autour de l’espace Nelson-Mandela : « Des affiches pour montrer ce qu’on y fait, les différentes activités, mais surtout les réseaux sociaux. Plus personne n’utilise Facebook : il faudrait un Snapchat ou une page Instagram. C’est la meilleure manière aujourd’hui pour partager et montrer ce qu’il se passe, et donc attirer du monde. »

#276 Elia GHATTAS

Concrétiser des projets

Elia, 18 ans, a commencé à fréquenter l’espace Nelson-Mandela pour mettre en place son projet : « À la base, je voulais chanter. L’espace nous permet de concrétiser nos envies et il faut profiter de cette structure qui est à notre disposition. Je me suis ensuite fait des amis, et je souhaite partager cette opportunité avec les jeunes de la ville ».

Pour cette étudiante en management, les RJ 21 sont un premier pas vers la concrétisation des projets, une manière de se donner les moyens. « L'équipement est pour nous : on s’y sent en sécurité, l’ambiance est familiale et bienveillante. C’est une chance pour la jeunesse de Bonneuil, qui peut profiter des salles de spectacles, de chant… et découvrir de nombreuses activités. »

#277 Majda CHAIBI

Un monde à découvrir

« Je sais que les RJ ont un impact sur la ville et sur les infrastructures que l’on a pu obtenir. C’est quelque chose d’important pour Bonneuil », explique Majda, 19 ans. Pour cette étudiante en design, ces Rencontres sont une solution non négligeable pour faire avancer la jeunesse de la ville.

« Avec tous les voyages organisés, c’est également un moyen de montrer aux nouvelles générations ce qu’il y a en dehors de Bonneuil, leur faire découvrir le monde extérieur et de nouvelles cultures. Ce programme de découverte va permettre à beaucoup de s’orienter professionnellement, mais aussi de se faire des amis, partager avec différentes personnes et s’ouvrir au monde. »

#278 Will FLEURIME

« Faire avancer la ville »

Will a 19 ans et fait partie des animateurs du programme des Rencontres de la jeunesse 2021 (RJ21). « Cette initiative a pour projet d’attirer les petits et les jeunes à l’espace Nelson-Mandela. »

Pour cet étudiant en management international, accueillir de nouvelles personnes « c’est important pour faire avancer Bonneuil. En venant ici, les 18–25 ans découvrent tout ce que la ville leur propose : des projets, des débats, des rencontres. C’est motivant pour la suite ! ».

Cette année, ce Bonneuillois, en plus d’aller à la rencontre des jeunes, propose plus de communication et d’organisation : « Il faut pouvoir s’informer plus facilement. Les nouvelles générations ont toutes un smartphone et cherchent d’abord sur internet, plutôt que de se déplacer directement. Organiser des journées portes ouvertes seraient également une bonne idée. »

#279 Nayla, Matéo, Caïna et Adam

Lauréats du prix départemental de poésie

En 2020/2021, Laura Poupinel, enseignante à Romain-Rolland B, inscrit les 22 élèves de sa classe de CM1/CM2 au concours national «Plaisir d’écrire» , dans la catégorie «Poésie». Fin juin 2021, le palmarès tombe. Pour le Val-de-Marne, Nayla Bendadda (CM2) rafle le 1er prix, Adam Bakadir (CM1) et Caïna Sainte-Rose Zephir (CM1) le 1er prix ex-aequo, Mahamadou Traore et Matéo Das Neves Goncalves (CM2) le 2e prix !  

«Pour cette première participation, avoir cinq lauréats dans la même classe, c’était une très, très bonne surprise. Nous avions tous des ètoiles dans les yeux» , remémore Laura Poupinel. Surprise et fierté partagées par les jeunes poètes.  «Je n’imaginais pas du tout gagner avec ma première poésie ‘Les bonbons’. Je suis fier. Je continue d’écrire pour le prochain concours» , sourit Adam.  «Je suis contente. Nous avons été très applaudis en classe, ma mère était très fière de moi» , témoigne Caïna. BRAVO !

#280 Aliou et Traoré

Les pros de la réparation et de la formation

Face à l’école Langevin-Wallon, une nouvelle enseigne a ouvert ses portes mi-août : Aie Phone. En plus de proposer la remise en service des appareils nomades (téléphone, tablettes…) et connectés (montres, trottinettes, drones…), les deux associés, Aliou et Traoré, forment au métier de réparateur de smartphones. Leur centre Aie Tech French Formation, fraîchement certifié par l’État, est notamment agréé par Pôle emploi. Il s’adresse à tous publics.  

«On connait bien Bonneuil, précise Aliou. On a eu la chance de trouver ce local qui nous permet d’avoir sur le même site la boutique avec les demandes de réparation et le centre de formation. Les stagiaires, de tous âges, sont tout de suite en immersion».

Pour les deux pros du métier, il s’agit là de leur troisième enseigne dans le Val-de-Marne, «l’accueil est bon. On est contents. On aspire à faire du bon boulot».

#281 Fayssal FARAJI

Brillant interne en médecine

Âgé de 25 ans, le jeune Bonneuillois Fayssal a activement pris part à la campagne municipale de vaccination Covid-19, du 18 juin au 1er septembre, pour dit-il, « aider les gens », une vocation pour cet interne en 7e année de médecine à l’Université Paris-Est-Créteil, rattachée à l’hôpital Henri-Mondor.

Le 14 juin 2021, il a passé l’examen classant national de médecine, le graal. Sur les 9 000 candidats en lice, il se hisse à la 387e place ! Brillantissime !

Sur les six prochaines années, il peut donc choisir sa spécialisation : ce sera l’ophtalmologie.  

«J’ai travaillé dur, durant trois ans, de 8h30 à 21h, 7 jours sur 7, au détriment de ma vie personnelle et sociale. Je suis fier et soulagé de voir que les efforts ont payé, mais je reste humble. Un nouveau cycle s’ouvre et j’ai encore plein de défis à relever, témoignet-il. Je conseille aux plus jeunes de ne pas avoir peur de mener de longues études. La rigueur paie toujours». Parole d’expert !

#282 Méline, Lauryane, Adrianna, Milena, Sarah, Martial, Nesrine, Inès, Mélina, Solene, Alizée et Chloé

14 Twirl’stars vers les championnats d’Europe

Sélectionnés en août à Montélimar pour les championnats d’Europe de twirling bâton, 13 athlètes, du très populaire club de twirling bâton, se rendront en octobre en Croatie. Âgés de 9 à 18 ans, avec leur entraineur Martial Coquelet-Blain, ils se préparent ardemment pour ce grand rendez-vous. «C’est notre 2e sélection pour l’Europe, commente Martial. Nous sommes allés en Italie il y a 2 ans. Là, on est plus forts, on veut monter sur le podium !» 

Pour Nesrine, 10 ans et demi, c’est sa deuxième préparation pour l’Europe. «Je travaille un solo et un duo à thème. J’ai choisi le charleston», sourit-elle, son bâton en main. Alizée, 9 ans, avoue avoir « un peu peur. C’est mon premier championnat. J’adore ce sport. Il y a de la danse, de la gym et du bâton. Je m’entraine tout le temps, même à la maison avec la télécommande ou un parapluie… » 

Haut les… bâtons !

#283 Nadia Flor DA CRUZ LOPES

Nouvelle présidente de la section aïkido du CSMB

 

« Passionnée de culture japonaise, les samouraïs, les sabres et les hakamas me faisaient rêver. J’ai découvert l’aïkido, durant mes études à la Sorbonne, en 2012. C’est un travail du corps et de l’esprit, dur au début, mais une fois qu’on est dans l’esprit, on ne peut plus s’en passer », témoigne Nadia, des toiles dans les yeux.

En 2016, l’ingénieure cartographe intègre le club de Bonneuil. « J’ai rejoint une famille bienveillante qui m’a donné envie de rester ». Pascal Norbelly la forme un an. Une révélation.  « C’était une personne très lumineuse avec un aïkido divin, impressionnant. L’énergie qu’il m’a insufflée dure encore ».

    En septembre 2020, elle succède à Philippe Perrineau, président depuis 14 ans. « C’est la première fois que je suis responsable de club. Je ne n’imaginais pas le boulot monstre des bénévoles, mais j’ai le soutien de tous et du CSMB ».  

    Son message aux lecteurs : « Venez tester l’aïkido, c’est une belle bulle d’oxygène ».

    #284 Patrice D’ANDRADE

    Nouveau secrétaire général du comité local du Secours populaire français

    « J’ai toujours été engagé pour les autres. Cela me vient de mes parents et grands-parents bretons », sourit le nouvel élu aux regard océan. Ce n’est pas les yeux fermés, justement, mais presque, que ce jeune retraité a été désigné dans la fonction le 18 septembre, succédant à Jean-Georges Belmont qui, breton aussi, lâche progressivement la barre. « J’ai été représentant syndical à la CGT durant ma carrière professionnelle. Je me suis engagé aux Restos du coeur puis au Secours populaire de Bonneuil, il y a 5 ans. Tout m’intéressait. Les collectes et distributions, la gestion des stocks, le contact avec les bénéficiaires… ».

    Des projets, avec les 45 bénévoles, il y en a encore et toujours. « Aujourd’hui, nous faisons face à l’urgence, encore là, résultante de la crise sanitaire. Nous préparons aussi la braderie d’hiver qui aura lieu les 26 et 27 novembre, salle Fabien ».

    #285 Gaëlle ABIHSERA

    Médecin coordonnateur du Centre régional de coordination des dépistages des cancers d’Île-de-France, du Val-de-Marne

    Médecin généraliste, Gaëlle Abihsera, prend, en mars 2021, les rênes du CRCDC-IDF sur le site du Val-de-Marne, un organisme public prenant en charge les actions de dépistage organisé des cancers et à ce titre un partenaire historique du service municipal Promotion-santé. 

    « J’ai souhaité réorienter ma pratique et mettre mon énergie au service de la prévention des patients, retourner à la source de ces pathologies qui peuvent être détectées et traitées plus tôt grâce aux dépistages », confie-t-elle. Parmi ses missions, « Communiquer et mettre en place, dans les 47 villes du département, des actions en santé sur les cancers du sein, colorectal et du col de l’utérus, avec un focus sur les personnes vulnérables, en précarité sociale et en situation de handicap ».

      Aussi, avec l’équipe du centre, elle intervient régulièrement à Bonneuil, où le taux de pauvreté culmine à 22%, un des plus élevés du département.

      • Tél. : 0 800 69 27 78 (numéro vert).

      #286 Rayon de soleil

      Une association de solidarité pour le Sénégal

      En 2005, Dominique et Aissatou Vialard fondent Rayon de soleil, une association caritative en direction de la population sénégalaise, dont est originaire Aissatou. « Nous voulions venir en aide aux jeunes dans le besoin. Nous avons démarré avec l’aide à la scolarisation des enfants, en envoyant des fournitures scolaires », rappellent-ils.

      En 2019, Khadim Fall, le fiston, reprend le flambeau, c’est l’actuel président. Le trio est rejoint par Michel Drula. C’est une nouvelle dynamique, les projets solidaires se multiplient. « Nous envoyons des jouets, des vêtements, des biberons…  l’orphelinat « Vivre ensemble » à M’Bour. Pour lutter contre la fracture numérique, nous envoyons des ordinateurs réformés à Thiadiaye. Nous sommes aussi engagés pour forer un puits dans le tout petit village Ndoyenne, qui faute d’accès à l’eau potable, subit un exode de sa population ».

      Pour faire rayonner cette solidarité, tous les dons sont les bienvenus.

      Contact :

      #287 Maëva BLANCHARD

      Influenceuse santé sur Instagram

      « Sur ma page @Pharmaconseils, je partage mes astuces santé et conseils avec les femmes sur la maternité, les bienfaits de l’allaitement, et plus largement sur les maladies, les médicaments, la médecine naturelle autour de l’aromathérapie, les huiles essentielles… », expose Maëva, 31 ans et Bonneuilloise depuis toujours.

      Un travail d’écriture de longue haleine, auquel elle consacre ses nuits. « C’est une passion, bénévole, une déclinaison de mon métier de préparatrice en pharmacie, que j’occupe à plein temps depuis 2014. Il y a beaucoup de fake news sur les réseaux sociaux, dénonce la jeune mère de famille. Par respect pour « ma communauté », j’indique toujours la source de mes post, rédigés à partir de sites scientifiques fiables ».

      En cette période particulière de Covid-19, l’audience de sa page a triplé. Maëva, qui a démarré cette belle aventure en 2016, compte 32 400 followers !

      #288 Peter BASTOS

      Un court-métrage en préparation

      Dans le grenier de ses grands-parents, avenue Pasteur, Peter, 23 ans, étudiant en 2e année de Master Cinéma et audiovisuel à la Sorbonne, réalise son premier court-métrage. « Mon projet était trop ambitieux pour obtenir un partenariat financier avec ma fac, alors j’ai décidé de m’autoproduire. J’ai candidaté à la bourse aux projets de la mairie et j’ai été retenu ».

      Tout est parti d’un carreau de salle de bain qui montre une déesse. Le pitch ? Amine, 17 ans, de retour dans la maison de sa grand-mère, occupe la chambre de la mère qu’il n’a pas connue. Apparition fantomatique, liens familiaux, conflit de génération… 12 minutes de fiction correspondent à des mois de travail.

      « Je finis la rédaction du scénario ce mois-ci. Ensuite, je rechercherai les acteurs, procéderai au découpage technique puis au tournage en février ». La projection est déjà envisagée dans la salle Gérard-Philipe au printemps. Action !

      #289 Keshya, Mélanie et Fatou

      Sourires et ongles radieux !

      L’institut de beauté O’Girls vient d’ouvrir ses portes en centre-ville. La déco, très moderne, est à l’image des trois jeunes femmes qui y proposent des prestations en manucure, onglerie, extension de cils, maquillage, pilation… Toutes trois, comme beaucoup de personnes qui se lancent dans l’aventure en salon, ont exercé en indépendante.

      Unanimes, elles se réjouissent de travailler en équipe. « L’institut est bien placé. Nous avons des contacts avec les commerçants de la rue qui viennent essayer nos prestations et des passants s’arrêtent pour prendre rendez-vous ou pour un service immédiat ». Car pour l’heure, la ligne téléphonique n’est pas encore installée et la vitrine publicitaire tarde à arriver… « En attendant, nous communiquons sur les réseaux sociaux, ça fonctionne bien ! »

      Contact :

      • Institut O’Girls, 26 avenue du Colonel Fabien. Du mardi au dimanche de 10h30 à 19h.
      • Instagram
      • Snapchat : ogiirls

      #290 Gaétan ENGASSER

      Architecte du futur complexe sportif de la Butte Cotton

      Gaétan, tout juste 40 ans, a fondé son agence d’architecture, il y a 17 ans. Au fil de sa carrière, il a acquis un véritable ancrage dans le Val-de-Marne et son agence s’est spécialisée dans les quipements sportifs. Caractéristiques qui valent à son agence d’être sélectionnée pour concevoir le futur complexe sportif de Bonneuil.

      « Le pari a été d’imaginer, sur une parcelle en triangle, un empilement judicieux des quatre salles de sport et de l’impressionnante salle dédiée à l’escalade, sur 13 mètres de haut. Un « Tetris » qui requiert une technicité particulière. Le hall d’accueil, en triple hauteur, sera généreux et en transparence totale avec la salle polyvalente ; tout cela offrira de multiples points de vue entre les salles ».

      Ce très beau projet a reçu le prix bronze des Bâtiments durables franciliens, notamment pour la qualité environnementale de ses terrasses végétalisées. Un prix qui en appelle d’autres ? Gaétan, l’espère, une fois l’ouvrage terminé…