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Depuis 1999, le 25 novembre est la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Comme chaque année, la Ville organise et relaie de nombreux évènements de prévention contre les violences faites aux femmes à cette occasion.

Aux origines de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes :

Le 25 novembre 1960, trois femmes dominicaines, les sœurs Mirabal furent assassinées sur les ordres du chef de l’Etat dominicain. Le 19 octobre 1999, lors de la 54e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, les représentants de la République dominicaine et 74 États membres ont présenté un projet de résolution visant à faire du 25 novembre la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Les gouvernements, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales étant invités ce jour là à mener des opérations de sensibilisation de l’opinion à ce grave phénomène. La résolution 54/134 a été adoptée le 17 décembre 1999.

"C’est toute l’année que la municipalité de Bonneuil affirme son engagement dans la lutte contre les violences faites aux femmes."

Sandra Besnier, adjointe au maire déléguée aux droits des femmes

Au programme :

  • Mercredi 9 novembre, à 15h30 : atelier-débat avec des jeunes sur le thème de la déconstruction des stéréotypes sexistes à l’espace Nelson-Mandela.
  • Mercredi 16 novembre : réalisation d’une fresque de street art en ville par de jeunes Bonneuillois avec un artiste partenaire.
  • Vendredi 25 novembre, à 18h : challenge connecté de La Mirabal. Ensemble, tout public, marchons, courons sur la piste d’athlétisme du complexe Léo-Lagrange, avec un temps festif.
  • Du 19 novembre au 17 décembre : exposition « Projet crocodiles » du centre Hubertine-Auclert. Quand la bande dessinée s’engage contre les violences faites aux femmes. Au centre d’art Jean-Pierre Jouffroy.
  • Dimanche 27 novembre : course La Mirabal au parc du Tremblay, à Champigny-sur-Marne. Toutes les infos : lamirabal-tremplin94.org

Victimes ou témoins de violences ? Qui contacter ?

Au plan national :

  • Le 115 pour l’hébergement d’urgence
  • Le 3919 Violence Femmes Info femmes victimes de violences : anonyme et gratuit de 9h à 19h du lundi au vendredi

La plateforme de signalement arretonslesviolences.gouv.fr permet aux victimes d’échanger avec un policier ou un gendarme spécialement formé. La plateforme est gratuite et accessible 24h/24, 7j/7.

  • Un numéro d'urgence est désormais joignable par SMS au 114. Vous pouvez donner l'alerte par simple texto pour que les forces de sécurité intérieure interviennent.
  • Le 17 (Police nationale) est le numéro à contacter en cas de danger imminent.
  • Enfance en danger : appeler le numéro national gratuit 119.
  • Les femmes victimes de violence peuvent s’adresser à leur pharmacien de quartier qui alertera les forces de l’ordre.

Au plan départemental :

Appeler l’Espace Départemental des Solidarités de Boissy-Saint-Léger.

Accueil téléphonique au 01 56 71 45 48.

L'accueil physique est assuré en cas d’urgence (ruptures alimentaires, ouvertures de droits, hébergement d’urgence et mise en sécurité des femmes et enfants victimes de violences).

Les associations :

  • L’association Tremplin 94, spécialisée dans l’accompagnement global et la mise en sécurité des femmes et des enfants victimes de violences conjugales est joignable au 01 49 77 10 34 ou par mail à tremplin94@orange.fr
  • L’association APCE 94 maintient son standard (01 42 07 49 74 et contact@apce94.fr) pour les femmes victimes de violences et adolescents co-victimes de plus de 12 ans, qui pourront ainsi prendre rendez-vous pour une prise en charge psychologique par téléphone.
  • Les Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) du département restent joignables, des permanences juridiques aux heures d’ouverture administrative : 01 72 16 56 50 ou au 01 43 97 96 90 ou par mail à victimes.cidff94@gmail.com. Des permanences du CIDFF ont lieu chaque lundi, de 9h à 12h, au service social municipal, 5 Rue Paul Vaillant-Couturier. Sur rendez-vous au 01 43 97 96 90 ou au 01 45 13 88 73.

Le violentomètre, un outil préventif contre les relations toxiques

Présenté sous forme d’une règle, c’est un outil simple et utile de sensibilisation pour « mesurer » si sa relation amoureuse est basée sur le consentement et ne comporte pas de violences morales ou physiques. Inspiré de supports existants en Amérique Latine, il permet aux jeunes filles de se questionner sur leur relation amoureuse en décryptant, la présence ou la menace de violences sexistes et sexuelles dans le jeune couple. Ce support peut s’utiliser en prévention ou pour contribuer à évaluer le danger lors d’un accompagnement.

Il y a trois segments, gradués du vert au rouge. En vert : « Profite », ta relation est saine. En orange : « Vigilance, dis stop ! », il y a de la violence. Et pour finir, en rouge : « Protège-toi, demande de l’aide », tu es en danger. Un outil éclairant.

Le violentomètre a été traduit dans 6 langues : anglaisespagnolarabeturcchinois et farsi.