Lecture audio de l'article

Bourdons, abeilles, coccinelles et papillons... La biodiversité se développe dans la ville, c'est l'effet du "fauchage tardif".

Sur les réseaux sociaux, des habitants s’indignent de voir des herbes hautes en certains points de la ville. En aucun cas, il s’agit pour la collectivité ou les bailleurs de délaisser l’entretien des espaces communs mais au contraire, de contribuer à la préservation de la biodiversité. C’est ce qu’on appelle « le fauchage tardif », un entretien raisonné qui s’intègre dans les objectifs du développement durable.

Il favorise la nidification des oiseaux, la protection de la microfaune et la diversification de la flore, tout en permettant la captation d’un maximun de dioxyde de carbone (CO2) rejeté par les véhicules. Voilà pourquoi, de petites prairies naturelles refont surface.