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#198 Meïssa SYLLA

4 ans, inscrite à la section Baby athlétisme du CSMB Meïssa est scolarisée en moyenne section à l’école maternelle Danielle-Casanova, où nous l’avons rencontrée, intimidée par notre présence, tant il n’est pas évident à cet âge-là de se prêter au jeu de l’interview et de la prise de photos. « Je fais du sport. Je cours tous les mercredis. Je cours très vite même. Des fois c’est papa qui m’emmène, des fois c’est maman, chuchote-t-elle. J’aime jouer avec les copains, copines, la pâtisserie, les perles et la peinture. »

Meïssa fait partie des plus jeunes licenciées de la section athlétisme. La Ville a financé cette année le CSMB à hauteur de 307 535 €.

#197 Talyna et Shaïny

6 ans, usagères assidues de la médiathèque Voilà des jumelles qui fréquentent la médiathèque Bernard-Ywanne une à deux fois par semaine avec leur maman. « On vient écouter des histoires, on participe aussi aux ateliers et parfois nous allons sur les ordinateurs mais, pas trop longtemps », commentent-elle en choeur.

En classe de CP à l’école Langevin-Wallon, elles commencent à déchiffrer seules les textes glanés ça et là. « J’aime bien lire parce que je peux me raconter des histoires toute seule, sourit Talyna. En plus, je peux lire des histoires à mes parents ». Pour Shaïny, même constat : « C’est important de lire. Ce que je préfère ? Les livres avec plein d’animaux. »

#196 Sanya, Sasha, Kamila, Amélia, Sarah, Nell-Evans et Manon

10 à 12 ans, journalistes en herbe Ils sont souriants et dynamiques, pour ne pas dire loquaces et partagent un projet commun : la création d’une web radio, Radio Passerelle, avec leurs animateurs de La passerelle, le « centre de loisirs » dédié à leur tranche d’âge.

Lecture de la presse nationale et sportive, recherche d’informations sur Internet, choix des sujets et des rubriques… Ce tout récent projet les enthousiasme au plus haut point. « C’est intéressant. On va pouvoir informer les Bonneuillois, donner l’actualité des films, parler de sujets de société comme les dangers du Momo challenge sur YouTube. Nous informons et cela nous instruit. » Ils seront à l’honneur et au micro, pour présenter leur toute première émission radio, le 23 novembre, lors de la fête des droits de l’enfant.

Retrouvez leur journal télévisé, qui s'est déroulé lors des Assises de l'enfance.

#195 Marley, Killian et Thiago

2 ans, jardiniers en herbe Au multi-accueil Odette-Raffin, ces trois garçons du groupe des moyens-grands jardinent un matin de novembre. Cueillette du jour ? Quatre belles tomates qui seront dégustées au déjeuner. Le projet de jardin « les petites mains vertes » a été initié l’an passé par les professionnelles du multi-accueil municipal en partenariat avec le service municipal des espaces verts. Il concerne une trentaine d’enfants qui viennent planter, arroser, humer et récolter des productions qu’ils partagent entre copains.

#194 Eva SINSEAU LE BOULCH

9 ans, apprentie guitariste et comédienne, gymnaste et plus si affinité… Eva est élève en CM2 à l’école Langevin-Wallon. L’an dernier, elle était membre du Conseil des enfants des centres de loisirs. Un rôle qu’elle a pris très au sérieux « pour construire des projets, en débattre, tout ça… »

Cette année, elle s’est inscrite au cours de guitare au conservatoire, cours auquel s’ajoutent la chorale – « J’adoooore ! » et la formation musicale. Pour la deuxième année, elle suit des cours d’art dramatique, toujours au conservatoire, le mercredi. « J’aimerais être comédienne. J’adore jouer des rôles, faire semblant. »

Et ce n’est pas tout, la jeune fille est également gymnaste artistique dans les créneaux du CSMB ! « J’aime être très active. Je trouve tout ce qu’il faut à Bonneuil pour mes activités ».

#193 Florian, Mah, Kadidja, Modibo et Wael

Ambassadeurs de la paix Ils ont entre 9 et 11 ans et ne sont pas peu fiers de nous raconter qu’ils préparent, avec leurs animateurs de l’accueil de loisirs Cotton, la lecture de deux poèmes pour le 11 novembre, à l’occasion de la commémoration de l’Armistice de la guerre 14-18.

« On le fera devant le monument aux morts. On aime y aller, pour garder en mémoire ceux qui se sont battus pour nous. Sans eux, la France serait restée en guerre, ont-ils témoigné. Si on était en guerre, la vie serait très, très dure. On perdrait nos proches, on ne pourrait plus jouer et aller à l’école. » Les poètes en herbe délivreront un message de paix en déclamant Pour vivre ici (1918) de Paul-Éluard et 14-18 folie meurtrière de Jacques-Hubert Frougier.

#192 Vincent BONNARD

Nouveau directeur de la ludothèque

Habitant de Saint-Maur, il travaillait comme ludothécaire à Issy-les-Moulineaux avant de rejoindre la ludothèque de Bonneuil, comme directeur, en août dernier. Son parcours ? « J’ai démarré dans l’animation en centres de loisirs, j’ai utilisé le jeu comme support puis j’ai rejoint la maison de l’enfance à Orly. C’est là que j’ai découvert le jeu et son industrie. Aujourd’hui, je travaille en parallèle à la création de jeux. Je suis en ce moment, par exemple, sur la version familiale de Imagine. »

C’est ainsi qu’il nourrit son expérience de ludothécaire. Une expérience qu’il apporte aujourd’hui à Bonneuil avec, parmi ses objectifs, celui d’inciter les adultes à jouer pleinement. « Je suis ravi d’être là. Avec sa médiathèque-ludothèque, la ville de Bonneuil est bien équipée. Je dirais même qu’elle a un temps d’avance sur les villes voisines ! »

#191 Sandrine HÉRAIL et Sonia HUGUET

La nouvelle charnière centrale du BVB rugby club

« C’est la nouveauté cette année au club ! » Le BVB - Bonneuil Villeneuve Brévannes - vient de renouveler sa direction. Un capitanat partagé par… Deux femmes : Sandrine Hérail, au poste de présidente, et Sonia Huguet, à celui de secrétaire. Deux amoureuses de l’ovalie.

Sandrine, assistante maternelle, et Sonia, secrétaire dans un centre formation, sont en effet des passionnées : depuis 18 ans pour la première, et 7 ans pour la seconde, elles sont inlassablement, chaque week-end, sur le bord des terrains pour encourager les équipes du club. « Le BVB c’est une grande famille. Il y a beaucoup de solidarité, sur comme en dehors du terrain. On aime ça, c’est ça l’esprit rugby : le partage, le collectif, le respect. » Et elles ne sont pas peu fières de diriger ce club de 130 adhérents, dont 85 enfants. « Nous avons beaucoup de petits cette année, notamment des filles. Nous allons continuer à développer l’école de rugby. Nous précisons qu’il est possible de rejoindre le club toute l’année. » Y compris pour les séniors, insistent-elles. Alors faites l’essai !

#190 KORSé

« Soyez libres de penser ! »

À 31 ans, ce Nantais diplômé en arts appliqués et en graphisme consacre entre 2 et 6 heures par jour au dessin. Il est l’auteur de la fresque sur le poste de redressement de Chennevières commandée par la RATP, en partenariat avec la Ville de Bonneuil.

Après 6 jours de travail, elle a été inaugurée le 12 septembre. « Je me suis amusé tout en respectant la commande : la nature et les transports en ville. Je travaille beaucoup dans le spontané. Je créé des surprises pour amuser le regard ». Voilà 13 ans qu’il graffe, décore, colore les murs, le mobilier urbain. C’est devenu son métier. « J’ai un côté enfantin, loufoque et absurde avec une certaine logique. Mes oeuvres sont pleines de paradoxes et de contrastes. Je raconte et dénonce pas mal de choses, par exemple en reconditionnant les animaux. Je croque la vie, dans tous les sens du terme. Mon message ? Soyez libre de penser ! »

#189 Anne GIROUD

Fabricante d’urbanité

Diplômée en architecture et urbanisme, Anne, 44 ans, est co-fondatrice de l’agence La Fabrique urbaine, sélectionnée pour accompagner la Ville, durant deux ans, sur la rénovation urbaine de la Cité Fabien.

« Notre agence ne planche que sur les projets urbains menés en concertation avec les élus et les habitants... C’est notre marque de fabrique depuis nos débuts en 2005 », expliquet- elle.

Plongée au coeur de la cité, de son histoire, au plus près des habitants, elle est intarissable sur Fabien et son devenir. « Le projet est là, il faut juste avoir l’oeil, révéler son potentiel, reconnecter et faire la greffe de cette cité jardin, tournée vers l’intérieur, vers Aimé-Césaire, vers le centre ancien… Tout en préservant le site, son âme, sa dimension généreuse en espaces verts. »

Un projet de longue haleine, prévient-elle. « Entre la pensée du projet et les premiers coups de pelleteuse, cela prend beaucoup de temps. Mais c’est magique et passionnant de voir la transformation et de contribuer au bien-être des habitants, fiers d’habiter un quartier qu’ils aiment. »

#188 Ilyes BEMMOUSSAT

Les valeurs du jiu-jitsu comme style de vie

Étudiant de 25 ans en Master Ressources humaines, passionné de jiu-jitsu brésilien, art martial qui mélange la lutte et le judo, il a sollicité la Bourse aux projets de la Ville pour financer un entraînement au Brésil, à Sao Paulo, du 11 novembre au 9 janvier, et pour se préparer ainsi aux championnats d’Europe à Lisbonne, auxquels il participera en janvier 2019. La commission a retenu son projet.

Bien sûr, il est ravi. « J’ai découvert le jiu-jitsu avec mon frère - mon coach, il y a 4 ans et dans les créneaux proposés par les médiateurs de la ville. Ce sport m’a appris la discipline, la fraternité et le goût de l’effort. C’est devenu pour moi un vrai style de vie. Par la suite, je souhaiterais transmettre aux jeunes ma passion et tous ses bienfaits ».

#187 Pepe DIALLO

Auteur-compositeur pour la paix

Chanteur et compositeur de nationalité sénégalaise, il a découvert vers 12-13 ans l’artiste Alpha Blondy. « Il a éveillé mon amour pour la musique ».

À 15 ans, il a commencé à apprendre seul la guitare. « Puis je me suis « performé » avec un ami qui m’a appris les notes et soutenu dans ma passion ». En 2006, à 21 ans, il a sorti son premier single au Sénégal Musique ma destinée, et a poursuivi les scènes, notamment avec Tiken Jah Fakoly en 2012 au Festival des Arts nègres.

En 2013, il est arrivé en France et s’est installé à Bonneuil dans le quartier République. Il a monté son groupe « Divine Harmony », joue désormais piano et guitare, répète en studio tous les lundis. Il était notamment sur la scène bonneuilloise pour la dernière Fête de la musique. Il prépare actuellement un album pour début 2019.

Sa philosophie de vie ? « Notre Terre-mère, l’humanité, l’amour, la liberté et la paix ».

Vous pouvez le suivre sur facebook ou sur YouTube

#186 Nadia BEN HAMED

La convivialité jusqu'au bout des ciseaux

Coiffeuse professionnelle mixte, elle est la souriante et dynamique gérante du salon de coiffure et d’esthétique Yanad coiffure, au centre commercial République. Un quartier qu’elle affectionne et où elle ne manque pas de proposer des animations pour créer du lien avec les Bonneuilllois. « J’habite à Boissy, mais je viens dans ce quartier, depuis de nombreuses années, pour sa mixité sociale et les commerces de proximité. J’y ai vu toutes les belles transformations », explique-t-elle.

C’est donc assez naturellement qu’elle y ancre son rêve de création d’entreprise, il y a près d’un an.
« Je ne vis que pour mon salon. Être gérante me permet d’être moimême, de faire ce qui me plaît, discuter, échanger et prendre le temps avec mes clients. La convivialité, c’est aussi ça, mon métier ! rétorque-t-elle. Quand les clients sortent de mon salon, beaux et sereins, cela fait plaisir à voir. »

#185 Fernand MOGENIER


Distingué de la Légion d'honneur

Il a reçu, le 19 août dernier à Clamecy, entouré de sa famille et en présence du maire Patrick Douet, la Légion d’honneur, la plus haute distinction française remise aux citoyens les plus méritants.

Ses faits d’arme ? En 1944, Fernand est commis de boucher dans la Nièvre. Un matin, il dit à son patron : « Je pars ! ». Il lui demande : « Où ? ». Il rétorque : « Je m’en vais, c’est tout ! ». D’avril à septembre 1944, il intègre alors le maquis Leloup, près de Clamecy, comme agent de liaison et de renseignement. « J’avais 18 ans. J’étais un des plus jeunes maquisards », se remémore-il.

En juin, il libère des wagons de bestiaux destinés aux troupes allemandes pour nourrir les hommes du maquis, il ouvre le feu sur l’ennemi pour éviter une tentative d’encerclement. En septembre, blessé, il refuse de se faire soigner pour poursuivre le combat… « La Légion est une reconnaissance de cette Résistance mais aussi, il me semble, de mes mandats d’élu municipal à Bonneuil, de 1977 à 2001, aux côtés de Bernard Ywanne, suggère-t-il. Je me suis toujours soucié du bien public. J’ai l’esprit républicain. »

#184 Jean-Yves TROUVÉ

Un mordu de la raquette


Cet habitant de l’avenue Pasteur est adhérent au Tennis club de Bonneuil (TCBM) depuis 1987. Pratiquant le tennis depuis l’enfance, il est aujourd’hui bénévole au club bonneuillois, viceprésident depuis 10 ans et joueur classé 15/2. Il a fait de sa passion son métier : juge-arbitre.

« Mon boulot consiste à superviser le déroulement des épreuves. Je gère les joueurs, et pendant les épreuves, je suis autour des terrains, je regarde tout ce qui se passe derrière. Je peux travailler 80 à 100 heures par semaine sur un tournoi ». Jean-Yves se dit « comme un poisson dans l’eau », en référence à sa deuxième passion, la pêche, à laquelle il consacre 90 à 100 jours par an. En effet, quand il n’est pas sur les courts de tennis, il joue avec silures et barbeaux dans les eaux de Seine-et-Marne… « Il faut que ça bouge ! », sourit-il.

#183 Les lauréats du 26e concours des maisons et balcons fleuris

Des fleurs au beau parfum de vivre-ensemble

Reçus et honorés par la municipalité, dimanche 24 juin à la ferme du Rancy, voici les lauréat·e·s du concours 2018. Bravo à elles et eux pour leurs magnifiques jardins, balcons et fenêtres fleuris, et pour ainsi contribuer à rendre la ville plus belle !

Maison avec jardin visible de la rue :

  • 1er Claire LAGREVE
  • 2e Manuel CARREIRA
  • 3e Gilberte MASSICOT
  • 4e Gaston LANDRIER
  • 5e Pierre GIRARD
  • 6e Michel BERTRAND

Maison avec façade fleurie, balcon ou terrasse avec ou sans jardin :

  • 1er Maria DIAS
  • 2e Maria TADDEI
  • 3e Monique CAGLINI
  • 4e Sylvie BRIOY
  • 5e Antonio FERNANDES
  • 6e Philomène CARBINI 

Balcons fleuris :

  • 1er Françoise DESFOUR
  • 2e Colette GUERPILLON
  • 3e Florisse FICADIERE
  • 4e Mastefa BENNAMA
  • 5e Marie-Josyane HENID
  • 6e Guilhène FRAGNIERE

École fleurie (Hors concours)

  • 1er École Langevin-Wallon, rue Alexandre-Guillou.

#182 Isabelle BASIDIK

En route pour la réussite

En terminale scientifique au lycée Gutenberg, Isabelle a préparé assidument son baccalauréat à la médiathèque Bernard-Ywanne, dans le cadre du dispositif Objectif bac, avant de passer les épreuves du 18 au 22 juin. « Dès l’arrêt des cours, je suis venue réviser tous les jours de 10h à 17h. À la maison, trop de choses me distraient. Ici, on se retrouve entre amis, dans une ambiance studieuse et des étudiants nous aident quelle que soit la matière. C’est un super dispositif. Très peu de médiathèques le font. »

À 17 ans, elle ambitionne une double Licence droit et histoire à la Sorbonne. Elle est aussi admissible à Sciences Po Paris, dans le cadre d’une Convention éducation prioritaire signée avec les lycées dits prioritaires. « Chaque année, quatre personnes sont admissibles au lycée. J’en fais partie. J’attends la réponse », confiet- elle. Premier verdict : vendredi 6 juillet, avec les résultats du Bac.

#181 Florian DAVID

Le Bonneuillois qui a fait trembler les filets de la Coupe de France

« C’est un moment unique, comme dans un rêve », raconte Florian David.

L’attaquant des Herbiers, club vendéen de National 1, vient ce mardi 17 avril de qualifier son équipe pour la finale de la Coupe de France ! Il est l’auteur, à la 28e minute, d’un but rageur qui propulse son club, le « petit poucet » comme on dit, face au grand PSG, au Stade de France.

Quel beau coup de projecteur pour ce Bonneuillois de 25 ans ! Aux Herbiers cette saison, passé par le centre de formation du Toulouse FC puis par le Grenoble Foot 38 les saisons passées, il gravit les échelons depuis ses tout débuts dans les cours de récréation de Bonneuil et à l’école de football du CSMB.

Et il collectionne les buts : 34 dans sa carrière ! « J’ai un vrai caractère offensif, se caractérise-t-il. Ce que j’aime, c’est la technique pure, contrôlepasse, des enchaînements rapides pour se porter vers l’avant. »

#180 Jean-Louis GODIN

Porte-drapeau des Déportés et Résistants

Jean-Louis, 63 ans, est conseiller municipal depuis 2008. Un élu de proximité qui arpente les rues de Bonneuil, matin, midi et soir, avec son inséparable épouse Jocelyne. « Je n’ai pas choisi d’être élu par opportunisme, mais pour être proche des gens, les aider dans la mesure de mes compétences », témoigne cet inlassable militant politique et associatif.

Adhérent de l’Association républicaine des anciens combattants (Arac), il vient d’être nommé porte-drapeau de la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP). « C’est une fierté et une reconnaissance qui me vont droit au coeur, s’émeut l’élu. Ce drapeau représente toutes les personnes victimes du nazisme. C’est un symbole fort, un travail de mémoire et de vigilance essentiel, pour ne jamais oublier. »

#179 Mai 68, raconté par les Bonneuillois·es

« Les gens en avaient ras-le-bol, ça a libéré la parole »

Ils sont dix-huit. Dix-huit témoins des événements de Mai 68, printemps de luttes, d’émancipations et d’espoirs qui, il y a 50 ans, a bouleversé notre société. Habitantes et habitants de Bonneuil d’aujourd’hui, ils étaient écoliers, étudiantes, ouvriers, infirmières, militaires, élus municipaux. Ils avaient 10, 15, 20 ou 35 ans. Ils étaient dans les rues de Paris, dans les piquets de grève, dans les assemblées générales, dans les casernes… Ne manquez pas leur témoignages, livrés à la caméra de notre rédaction !

#178 Sébastien HAREL

Président de Bonneuil pétanque, cheminot et syndicaliste


Sébastien est dans le feu de l’action en cette période... Il participe avec son équipe sportive à l’organisation des tournois et rencontres de saison. Notons que le club bonneuillois est champion du Val-de-Marne depuis mai dernier en vétérans et toutes catégories, et que trois de ces vétérans se rendent aux championnats de France à Albertville ce mois-ci.

Conducteur de train pour la SNCF, basé à la gare de triage de Villeneuve-Saint-Georges, il vit selon des horaires très décalés. « Heureusement, j’ai l’habitude me lever à 4h30 du matin…, sourit-il. Alors, quand il s’agit de rejoindre un piquet de grève en souterrain (RER) à la gare de Lyon pour s’opposer à la réforme voulue par le gouvernement, je suis d’attaque ! » Et de poursuivre : « Heureusement, contrairement à ce que disent les télés, beaucoup de gens nous soutiennent et nous encouragent à continuer. »

#177 Clara NARCISSE et Elora MAGNE

Talentueuses danseuses

Clara et Elora, treize printemps toutes les deux, vivent au rythme de leur passion : la danse. « Nous pratiquons le Modern’jazz et le Street jazz, proche du hip-hop. On s’évade et cela nous divertit », confient-elles. Une flamme intérieure qu’elles animent à raison de 7 heures d’entraînement hebdomadaire !

Sauts faciaux, grand jeté, saut écart, coupés jetés, n’ont plus de secret pour elles. « En 2017, au concours européen de danse, elles ont raflé la médaille d’argent et le prix du public, dans leur catégorie », interpelle Justine Unzel, leur professeure. Pour l’heure, les répétitions s’enchaînent en vue de leurs galas de fin d’année les 15 et 16 juin, à 20h30, salle Gérard-Philipe, où nul doute, elles feront démonstration de leur charisme, de leur tonicité et de leur fluidité dans douze chorégraphies.

#176 Bernard BENOIST

« Pas question de voir des gens au bord du chemin »

Dirigeant retraité de l’UCP Bonneuil (Union des compagnons paveurs), route du Moulin-bateau, Bernard Benoist a plusieurs cordes à son arc : il est président de Face 94 (Fondation agir contre l’exclusion), du XV du Val-de-Marne, association d’entreprises avec l’ambition de décrocher des marchés liés à la construction du Grand Paris Express. Mais pas que. Monsieur Benoist est membre de la commission exécutive des Scop (sociétés coopératives), du bureau de Cap Bonneuil (l’association des entreprises du Port), de l’association d’éducation Les enfants de l’Ovale et de l’Observatoire de l’insertion du BTP. « Je suis un ancien rugbyman, raconte-t-il. Tout ce qui prime, quoi que l’on fasse est l’esprit d’équipe, l’addition de compétences. Je me sens un devoir d’aider. L’humain est dans tout. Celui qui ne contribue pas à un collectif aura tendance à s’isoler. Pas question de voir des gens au bord du chemin ! »

#175 Sylvette KALOÏE

 « Ambassadrice » de la culture Kanak

Franchement, qui ne connaît pas Sylvette ? Présidente de l’association culturelle Wasapa art Kanak, elle oeuvre au quotidien pour « une meilleure connaissance et compréhension de la culture Kanak ». Vente d’objets culturels, projections… lors des événements municipaux, sont autant d’occasions de valoriser ses racines qui lui tiennent tant à coeur.

« J’ai proposé, lors de la Quinzaine de la mémoire et de la citoyenneté, un débat sur les 30 ans des grottes d’Ouvéa, pour évoquer les peuples en lutte, la solidarité, la Nouvelle-Calédonie qui revendique la reconnaissance de leurs droits et de leur peuple, souligne-t-elle. Comme disent les Kanak, ils ont assassiné nos leaders, pas leurs paroles qui perdurent ». Un débat d’actualité. « D’aucuns parlent de décolonisation, moi je parle de recolonisation. » Une militante invétérée.

#174 Amélie MAUJÈRE

Maître-nageuse sauveteuse à la piscine Marcel-Dumesnil

À 5 ans, elle commençait à nager. À 9, elle entrait en club de natation. À 22 ans, elle sortait d’un cursus Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) pendant lequel elle a choisi le métier de maître-nageur sauveteur.

« J’étais dans le bain… », sourit-elle. Diplôme en poche, elle a rejoint les bassins de la piscine de Bonneuil, deux ans après et n’a pas regretté. Elle fait partie d’une équipe de 7 maîtres-nageurs sauveteurs et deux chefs de bassin. « J’adore mon boulot ici, affirme Amélie. J’ai opté pour le service public afin de transférer mon savoir aux enfants des écoles et centres de loisirs. J’y trouve mon compte à la piscine de Bonneuil avec un gros projet de natation scolaire qui touche les enfants de la grande section de maternelle jusqu’au CM2. C’est une des volontés de l’équipe que les enfants sachent rapidement nager. »

#173 Mounir MAHI

Le goût des mots, le pouvoir des mots

Bonneuillois « depuis toujours », Mounir, 36 ans, cumule les casquettes. Père de trois enfants, chauffeur de bus à la RATP, représentant de parents d’élèves, vice-président du CSMB football, il est aussi président d’Objectif, une association culturelle qui donne des cours d’écriture et de théâtre, deux passions qui le font vibrer.

« Le goût des mots m’est venu des poésies que j’écrivais à ma mère. J’avais 7 ans, confie-t-il. De par mes origines, j’ai tout de suite saisi la richesse de savoir lire et écrire, le pouvoir des mots. » Le virus du théâtre, lui a été inoculé par « M. Julien, un prof de français extraordinaire qui théâtralisait ses cours ! » Pour donner corps à ses passions, il interprètera un extrait de son spectacle « Il était une fois la poésique », en ouverture des 9es Rencontres de théâtre amateur.

#172 Étienne LEBRUCHEC

Mission ? La lutte contre le cancer

« Assurer la prise en charge du dépistage organisé des cancers du sein, du colon et du col de l’utérus dans le département, c’est notre fer de lance », explique Étienne Lebrucher, un des deux chargés de prévention de l’Association de dépistage organisé des cancers (Adoc) dans le Val-de-Marne, financée par l’Assurance maladie et l’Agence régionale de santé.

D’autant que, « Bonneuil est une des trois villes du Val-de-Marne où le taux de dépistage est le plus faible, notamment à Fabien. On le sait, les populations les plus précaires sont celles qui se soignent le moins bien. Fait exacerbé par le contexte de désert médical, auquel la Ville n’échappe pas ».

Aussi, il travaille, en lien avec le service municipal promotion santé, pour y remédier. Dépistages gratuits aux quatre coins de la ville ou auprès du Secours populaire, participation à la Semaine de la santé… Les initiatives ne manquent pas !

#171 L'atelier de musiques actuelles du conservatoire

« We will rock you ! »

Prenez un bassiste, professeur de musique, Guillaume Bruy, sympa et rock’n roll à la fois. Ajouter des passionnés de musique pêchus et rieurs, pratiquants quasiment dès le biberon : Georges Nakouzi, 58 ans, à la guitare électrique, David Thirache, 48 ans, et sa fille Lou Ana, 17 ans, tous deux au saxophone tendance jazzy, Luàna Bajrami, 17 ans, à la batterie, et Valérie Roye, 43 ans, au chant. Voici les membres de l’atelier de musiques actuelles du conservatoire de Bonneuil.

Des musiciens qui se retrouvent le lundi soir dans un ensemble, pour évoluer encore, en pratique collective et se faire plaisir surtout. Lundi 19 mars 2018, ils ont ouvert le festival territorial « On monte le son », à l’espace Nelson- Mandela. Dans un répertoire rock, ils ont interprété cinq titres forts en scène. Une puissante démonstration de talents, à la sauce bonneuilloise !

#170 Samia ZIRIAT BOUHARATI


Un livre-recueil d’un père à sa famille

Samia habite aux Libertés depuis 20 ans. Elle est la dernière d’une famille de huit enfants. La seule née en Algérie, en 1966, après la guerre et l’Indépendance de 1962. « Une période redevenue heureuse pour mes parents. Mon père, né à Sétif en 1922 a épousé ma mère en 1942. Militant révolutionnaire, il a été emprisonné de 1956 à 1962. »

Il a écrit des centaines de lettres à sa famille, ses enfants, mais surtout, à son épouse adorée. À son décès, en 1998, Samia a ouvert une malle emplie de feuillets écrits à la main : toutes les lettres reçues dans la maison familiale.

Un amour profond, couché sur des feuilles usées.

20 ans après, elle en a fait un livre. « Toute l’histoire mérite d’être écrite. Je me suis arrêtée dans le passé de mon père, un passé dans lequel je n’étais pas née. » Édité chez L’Harmattan, le recueil s’intitule Lettres d’un prisonnier de la guerre d’Algérie. Les giboulées de mars, de Djerradji Bouharati.

#169 Christophe LÉVÊQUE

Un passionné qui laisse sans voix

Tout le monde connaît Christophe à Bonneuil. Animateur de centre de loisirs, adoré des enfants, il est La voix qui anime les fêtes de Bonneuil, de la solidarité en décembre, et nombreux événements municipaux. Mais Christophe est aussi connu comme le « Pit-bull » de la boxe thaïlandaise, celui qui a conquis bien des titres : champion de France, champion d’Europe ou encore, le plus prestigieux, champion du Sud de la Thaïlande.

Le muay thaï, ainsi nommé au « Pays du sourire », est sa passion depuis ses 13 ans. Une passion qui l’a mené sur les rings du monde entier : Thaïlande, Japon, Cuba, Hongrie… Elle l’a même conduit au 7e art !

Cascadeur ou doublure, il est au générique de plusieurs films dont Livraison à domicile (2002) et Fureur (2003). Aujourd’hui, à 40 ans, fidèle au club qui l’a formé, le Mahmoudi Gym, il y partage à son tour sa passion pour ce sport qui « [l]’a rendu humble et respectueux », auprès de 65 élèves de 4 à 16 ans. Depuis peu, il prête aussi sa voix lors de matchs de boxe comme speaker, costume et noeud papillons assortis. « Juste pour le plaisir, c’est un autre moyen de monter sur les rings ».

D’autres projets Christophe ? « Pourquoi pas un jour commenter un combat à la télé… »

#168 Cantonnier, c’est un métier !

Reportage vidéo au coeur du service de la propreté urbaine

Ils sont 21 à sillonner chaque jour, y compris le samedi, les rues de Bonneuil. Dès 7 heures le matin, ils sont mobilisés pour vider les corbeilles, ramasser les détritus, arracher les autocollants, balayer, biner… Bref, pour faire de Bonneuil une ville propre et agréable. Dans le cadre de la campagne de sensibilisation sur la propreté, retrouvez notre reportage vidéo au coeur du service de la propreté urbaine de la Ville.

Découvrez le métier de celles et ceux qui garantissent des rues propres malgré souvent certaines incivilités.

#167 27 agents municipaux en action

Solidaires des sinistrés de Villeneuve-Saint-Georges

Hélène, Souhela, Alassane, Nathalie, Cathy, Valérie, Cyrille, Olivia, Linda, Martine, Vanessa, Soraya, Fathia, Saïd, Françoise, Elise, Séverine, Fabienne, Sahela, Samia, Fatima, Christine, Dalia, Amandine, Jasmina, Siem et Mélanie sont agents municipaux. Du 24 au 30 janvier, à la demande du maire Patrick Douet, ils sont allés prêter main forte, bénévolement, aux sinistrés de Villeneuve-Saint-Georges, ville particulièrement frappée par les crues répétitives de la Marne.

« En lien avec les élus, services publics et associations caritatives de Villeneuve, notre rôle a été d’accueillir la centaine de sinistrés qui n’avaient plus rien, préparer les repas, leur venir en aide, témoigne Cathy Pirodeau, mobilisée chaque jour de 7h à 23h. Malgré la fatigue, ce fut une expérience très enrichissante ! » Et de conclure : « Le maire a salué notre engagement, notre sens du service public, le 9 février, lors d’une cérémonie en notre honneur. Effectivement, nous étions à 200% au coeur de nos missions ! »

#166 Laurent BARDOUX





L’opticien du centre ancien


« Cela fait 10 ans que je viens pour la convivialité, le sérieux et la qualité des services », confie Jenny, fidèle cliente de DJP Optique, 6 avenue Auguste-Gross.

Une vocation familiale. « Minot, je bossais avec mon père, confie Laurent Bardoux. Il m’a communiqué l’amour de ce métier, qui évolue beaucoup, mais je garde cette facette d’opticien indépendant. Je fais tout de A à Z : des mesures au choix des lunettes. »

Et cela fait 20 ans qu’il prodigue ses conseils. « J’ai pris la suite d’une opticienne peu appréciée semblet-il. C’était un bon challenge. On se dit que c’est provisoire et finalement… Bonneuil, c’est un village où tout le monde se connaît et où j’ai une clientèle fidèle. »

Un nouveau défi l’enthousiasme : « J’emménage à la fin de ce semestre en face, en rez-de-chaussée du programme immobilier Terrasses d’Auréa, dans des locaux deux fois plus grands. J’ai hâte ! »

#165 Jessica et Mélanie BÉASSE

Jeunes bénévoles au Secours populaire

Les deux soeurs de 19 et 20 ans sont engagées comme bénévoles au comité local du Secours populaire depuis plus d’un an. Jessica suit une formation pour devenir auxiliaire de puériculture en pédiatrie. Mélanie est en licence de droit à l’UPEC. Elle souhaite être avocate spécialisée dans le droit des enfants.

Leur truc ? « Aider les autres, les familles, les enfants, en particulier ». Elles trouvent leur compte au sein de l’association solidaire qui rassemble de plus en plus de jeunes bénévoles. « Nous avons pour habitude de travailler ensemble sur des actions, que ce soit pour les distributions alimentaires, les collectes, les mises en relations des bénéficiaires avec l’association, etc ». Et de considérer : « Nous faisons le monde de demain. S’engager maintenant, c’est le meilleur que nous puissions faire aujourd’hui ».

#164 Marie-Pierre LESCURE

Psychopédagogue « détective »

Le Programme de réussite éducative (PRE) de Bonneuil accompagne ses jeunes vers la réussite, en associant les familles et de nombreux partenaires comme Marie-Pierre.

Thérapeuthe et spécialiste en sciences de l’éducation, elle « mène l’enquête » auprès d’une douzaine de collégiens de Paul-Éluard en difficulté scolaire.

« 80% des élèves ne se trouvent pas intelligents, c’est ancré en eux. Je leur explique que leurs difficultés sont le haut de l’iceberg dont on va chercher les causes, détaille cette passionnée. Tous les enfants sont des génies potentiels, surtout à l’adolescence. Il s’agit de les remettre en selle, qu’ils reprennent confiance. »

Elle anime également des groupes de parole avec les familles qui ont donné lieu à la parution de son livre Pour une éducation apaisée, même plus peur ! (paru chez Chronique sociale, en 2017), qui apporte un éclairage et des pistes de changement aux questionnements des familles.

#163 Saïd OUHSSAINE

L’épicier du centre ancien

Les Contes de la rue Broca ont leur illustre Papa Saïd, propriétaire de l’épicerie-buvette. Bonneuil a son fidèle épicier Saïd, 62 ans. Bonnet bleu marine vissé sur la tête, coordonné à sa blouse de travail, il gère, depuis 28 ans, le « Libre service de la mairie », rue du Maréchal-Leclerc, ouvert du lundi au dimanche.

Une figure en ville. « C’est un ancien, ancien, ancien », « C’est la mémoire de la ville », témoignent de fidèles clients. « Je connais beaucoup de familles et j’ai vu beaucoup d’enfants grandir, acquiesce-t-il. Je reconnais de suite les nouveaux habitants. »

Originaire d’Agadir (Maroc), et après quelques années en Allemagne puis dans le 17e à Paris où il vendait des vêtements, il pose ses valises, avec femme et enfants, rue Léa-Maury. « Le commerce c’est toute ma vie. J’aime rendre service et dépanner les gens. Et les clients me témoignent beaucoup de respect. »

#162 Paul FOSSALUZZA

Professeur des tout-petits

Depuis 4 ans, il est en poste en classe de toute petite section de maternelle à l’école Casanova (ndlr : toutes les écoles maternelles en accueillent désormais à Bonneuil). Il travaille avec une quinzaine d’enfants de moins de 3 ans. « Les ateliers, portent principalement sur le langage et la motricité ».

Il exerce avec son binôme, Jocelyne, assistante spécialisée en écoles maternelles (Asem). « Ces classes sont très importantes, commente-t-il. Je vois des enfants emplis de joie de vivre et d’envie d’apprendre. J’observe une belle progression tout au long de l’année. Nous développons les ateliers au fur et à mesure. Au départ, on transvase, on remplit, on vide. Progressivement, on arrive à enfiler des perles et bien tenir un feutre ou un stylo ». Pour faire une rentrée aisée en petite section l’année suivante.

#161 Lise ZAMBELLI

« L’oeil est fait pour voyager »

Artiste sculptrice, Lise occupe un atelier dans la Zac des Petits carreaux. Depuis une vingtaine d’années, elle sculpte et travaille la porcelaine, le grès, les terres et cuit ses pièces - des poupées, des animaux, des portraits mais aussi des « utilitaires » tels que des bols, des chopes - à très haute température.

Elle expose de ci, de là, en Bretagne, en galeries d’art, et parcourt le monde. Comme au Japon notamment, où elle a été reçue en résidence près d’un maître dans l’art. Ces derniers temps, en République tchèque, en Russie et en Italie. « J’adore travailler sur place, à l’étranger. Je rencontre des gens, je découvre des cultures, c’est inspirant. L‘oeil est aussi fait pour voyager dans une oeuvre. J’aime quand il y a une découverte, qu’on ne se lasse pas de regarder. C’est ce que j’essaie de transmettre... »

#160 Sylvie PLANCHARD

 Nouvelle proviseure de l’ÉREA de Bonneuil

Institutrice à partir de 1980, elle a exercé à l’école Langevin-Wallon de 1996 à 2000 dans une classe de CP/CM2. En 2000, certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (CAPES) en poche, elle part au lycée Guillaume-Budé à Limeil-Brevannes où elle met en place l’option cinéma. Elle y devient cheffe d’établissement en 2006, avant de diriger le lycée Maximilien-Perret à Alforville.

En août dernier, elle revient à Bonneuil avec un nouveau défi : diriger l’Établissement régional d’enseignement adapté de Bonneuil. « Il y a beaucoup à apprendre, c’est ce que j’aime, confie-t-elle. Beaucoup à donner aussi, dans cet établissement avec internat où les jeunes collégiens (40 en SEGPA cette année) et lycéens (75) sont en grande difficulté scolaire, sociale et/ou psychologique. Les codes sont différents, tout est à inventer. Dans ce sens, nous allons revoir le projet d’établissement avec l’objectif de mieux faire connaître l’ÉREA. »

#159 Les conseillers des centres de loisirs

En avant la citoyenneté

Écharpes sur l’épaule estampillées Ville de Bonneuil et valisette du petit conseiller en main, les jeunes Bonneuillois et Bonneuilloises, élus aux conseils des centres de loisirs et de la Passerelle, n’étaient pas peu fiers, vendredi 1er décembre 2017. À l’occasion de la grande soirée des droits de l’Enfant, suite au scrutin électoral auquel ont participé tous les enfants des accueils de loisirs de Bonneuil, ils étaient mis à l’honneur par le maire et la municipalité. En tout, 25 conseillères et conseillers ont été désignés par les urnes. Ils vont devoir désormais réfléchir et proposer des projets pour leurs centres mais aussi pour toute la ville. Pour les mieux construits - jusqu’au budget ! - ils pourront les présenter auprès du maire et du bureau municipal, avant leur mise en oeuvre. Bon vent les enfants !

#158 Steeve BESSON

Pratiquant de Béhourd

Animateur en centre de loisirs, 36 ans, 1,92 m, 100 kg, Steeve Besson pratique le béhourd depuis un an. Sport médiéval, la discipline est inspirée des arts martiaux. Selon les règles officielles des deux ligues internationales, les compétiteurs s’affrontent en armure, des reproductions de sources historiques, arrondies et émoussées pour une sécurité optimale.

Après avoir pratiqué le taekwondo et le ninjutsu (art martial des ninjas), Steeve a rejoint « Exactor mortis », l’équipe française à la Ferté-Milon (Aisne) où son jeune frère l’a initié. « Ça colle bien à ma vision des arts martiaux. Ça reste un jeu pour moi, qui permet de se lâcher. » Entre deux impératifs, il construit son armure : une brigantine asiatique avec une cuirasse formée de plaques de métal fixées sur du tissu ou du cuir, agrémentée de gants, de bras, d’un casque. Tout un art, riche de l’histoire du Moyen Âge…

#157 Alysse HALLALI

Raconteuse d’histoires

Alysse, 26 ans, est aussi souriante et pétillante que le personnage qu’elle incarne dans Alice in Paris, une mini-série qu’elle écrit et produit. « Avec Thibaud Martin, le réalisateur, nous faisons découvrir nos coups de coeur à Paris : des lieux avec une belle identité, des haltes gastronomiques, des passionnés prêts à partager leur métier », détaille l’enfant de Bonneuil, brillante élève, diplômée de Sciences Po Paris et de la Femis.

La série emprunte à l’univers merveilleux d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet qu'elle plébiscite. Et quel succès ! La saison 1 affiche 28 millions de vues. La deuxième est en passe de doubler ce score. Une troisième ainsi qu’une nouvelle série sont déjà en projet. Un rêve d’enfant qui se concrétise : « Faire du théâtre et raconter des histoires. Mon niveau d’addiction à la médiathèque était très important, j’y ai lu trop de contes », sourit-elle.

Retrouvez les vidéos de la saison 1 et 2