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#156 Paulette CORDIN

Quelle santé à cent ans !

Le 9 novembre, à l’espace Louise-Voëlckel, Paulette Cordin, soufflait ses 100 bougies, devant près de 100 convives, émus et admiratifs. « C’est bien d’avoir 100 ans, et quand on a toute sa tête et sa forme physique, c’est encore mieux ! » Le secret de sa longévité ? « Il faut s’occuper tout le temps. J’ai toujours travaillé comme femme de ménage, témoigne-t-elle. Je fais de la gymnastique tonique une fois par semaine, ça entretient. Je lis beaucoup. Je marche. Je viens à l’espace Voëlckel retrouver mes amies et je fais tout moi-même : la popote, mon ménage, sans aucune aide. Ça viendra peut-être. »

Elle a fait sien l’adage d’Hippocrate « Que l’alimentation soit ton premier médicament ». « Je mange beaucoup de légumes, je ne prends jamais de médicaments, ou peu, et de temps en temps, je bois une bonne bouteille de Bordeaux ! » Santé !

#155 Les jeunes sur le front des Rencontres d’automne

Citoyens au bout du fil

Les Bonneuilloises et Bonneuillois Jeffrey, Vitalaine, Céline, Dienke, Sarah, Kaddour, Ibrahim, Hanane, Jordan, Aboubacar, Thomas, Ludovic, Alan, Billal, Hawa et Bildik ont été missionés par la municipalité pour appeler, chaque soir, les habitantes et habitants, dans le cadre des Rencontres d’automne sur le bilan de mi-mandat, et les accueillir lors des ateliers citoyens. Au total, ils ont effectué plus de 10 000 appels !

Parmi ces jeunes, Bildik Elif, 20 ans. « Chaque soir, je contacte entre 30 et 50 Bonneuillois, pour qu’ils aient la parole, qu’ils fassent part de leurs mécontentements et qu’ils nous livrent leurs idées pour améliorer la vie à Bonneuil. Je suis contente de pouvoir travailler sur ce projet-là, c’est une bonne expérience, s’est-elle félicitée. C’est avec les habitants de Bonneuil que l’on peut changer la Ville. »

#154 June CARAVEL



Une voix sans frontières

Installée à Bonneuil depuis 2016, June Caravel est une artiste à la voix envoûtante et une globetrotteuse insatiable. De l’Australie à Livourne, en passant par Hanovre, Londres ou encore Séoul, cette auteure-compositrice-interprète a traversé, avec sa basse, tous les océans et sillonné tous les continents.

Elle a chanté dans les rues de Melbourne, joué en première partie de Robin Thicke et de Tower of Power, dansé au Summer Jamboree en Italie, enregistré un album en Californie, remporté le Prix Kre(h)tiv en Allemagne, etc.

Et comme sa vie, sa musique n’a pas de frontières. Elle a trois albums à son actif : l’un est soul, un autre rock’n’roll, un autre encore entièrement A capella. D’autres sont en préparation : un en italien, la langue de sa mère, un autre électro... « Je travaille sur ce qui m’inspire, à l’envie, confie June. D’ailleurs, je n’ai pas de maison de disque. Au début, c’était contraint, mais aujourd’hui c’est par choix. Pour rester libre. » Pour son 1er album en 2007, elle est la 2e artiste française à lever 50 000 dollars en financement participatif.

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#153 Jérôme BERTIN

Ambassadeur du patrimoine culinaire antillais

Jérôme, 35 ans, à qui tout réussit, est un enfant de Bonneuil. « C’est la ville où j’ai grandi. Ma mère y vit toujours. J’ai mitonné mes premiers plats dans les centres de loisirs », sourit-il. Tout est allé vite pour ce passionné de cuisine qui promeut la gastronomie française élargie aux Antilles, au coeur de ses racines. Il décline son savoir-faire au restaurant le Royal Opéra à Paris, où il « prépare des spécialités aveyronnaises avec un clin d’oeil aux Caraïbes : c’est ce qui fait un Chef ! »

Il a monté, en 2009, son entreprise de chef à domicile : Kréyol fusion. Un « plaisir, une passion » qui lui valent la reconnaissance de ses pairs : Trophée d’honneur de l’Académie de l’Art Culinaire du Monde créole, lauréat d’excellence au concours des Gourmets des régions de France et membre, depuis peu, des Toques françaises : « une fierté », s’enorgueillit-il. Un rêve le taraude : « ouvrir un restaurant étoilé, et pourquoi pas à Bonneuil ? » En janvier, il animera un atelier de cuisine pour les jeunes de la ville, à l’espace Nelson- Mandela. De quoi réjouir les papilles !

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#152 Nermine BEN YOUSSEF

Une basketteuse talentueuse et prometteuse

Nermine, 12 ans, a de l’allure quand elle dribble ! Du haut de ses 1 m 65, elle déploie une belle silhouette sportive, un atout indéniable pour cette basketteuse. Formée au CSMB basket, elle joue à l’AS Créteil depuis peu. « Après un détour par la natation, j’ai choisi ce sport collectif. Sur le terrain, je suis meneuse, j’aime faire jouer les autres », confie timidement l’athlète. « Elle a l’air timide, mais elle a un tempérament de tigresse sur le terrain », précise son père.

Surclassée, Nermine est championne régionale catégorie minimes et sélectionnée en équipe du Val-de-Marne. Fan du joueur américain LeBron James, elle rêve d’une carrière en Women’s National Basketball Association, affiliée à la NBA, la principale ligue de basket au monde. Le haut du panier quoi !

#151 Les nouveau-nés de 2017

Ils sont l’avenir de Bonneuil

Chaque année, Bonneuil compte plus de 250 naissances. Elles contribuent à faire de notre ville une des plus jeunes du Val-de-Marne : 23% ont moins de 15 ans. C’est pourquoi les enfants sont une priorité de la municipalité depuis de nombreuses années.

Temps fort de cet engagement, la remise de cadeaux aux nouveau-nés, mercredi 25 octobre, à laquelle 25 familles étaient présentes. Elles ont reçu, du maire et de l’équipe municipale, un chèque de 25 euros et un doudou ou un livre d’éveil. « Nous sommes très content, nos enfants sont bien à Bonneuil », a réagi Moussa Chabane, parent du petit Koceila. « C’est super, toutes les communes ne font pas ça, s’est félicité Ketty Pulvar, maman d’Olivia. Les enfants sont bien à Bonneuil. Il y a plein de choses pour eux : crèches, piscine, ludothèque, etc. » À cette occasion, le maire Patrick Douet était heureux d’annoncer l’ouverture dès 2019 d’une nouvelle crèche collective, avenue Auguste-Gross.

#150 Fethi AMMOURI

Sur le chemin de l’école

Habitant des Libertés, père de Ryan et Manel, Fethi Ammouri, vient d’être réélu représentant de parents d’élèves à l’école élémentaire Henri-Arlès. « C’est assez naturellement que je suis engagé dans cette aventure depuis cinq ans, confie cet énergique et souriant chef d’entreprise de 39 ans. J’aime apporter ma modeste contribution à la vie de cette école, discuter, échanger, partager. »

Fêtes et conseils d’école, référendum sur la semaine scolaire, amélioration de la sécurité aux abords de l’école, harmonisation des horaires d’accueils, introduction d’aliments bio dans les assiettes des enfants… Tout l’intéresse. Tout est prétexte à mobilisation. Où trouve-t-il le temps ? « Quand on le cherche, on le trouve, pour les enfants. »

#149 Anne-Marie MÉTELLUS

La joie de vivre à Bonneuil

Arrivée à Bonneuil en 1973, avec mari et enfants, Anne-Marie, 78 ans, n’a « jamais eu envie d’en bouger ». Retraitée, cette agrégée de mathématiques enseignait la mécanique théorique à l’université de Jussieu.

Elle est aussi l’épouse du neurologue et poète haïtien Jean Métellus, citoyen d’honneur de la ville. « Entre les retranscriptions et les relectures de son oeuvre, ses nombreux déplacements à l’étranger où je l’accompagnais… Mon mari m’occupait à plein temps ! » S’exclame-t-elle.

Depuis son décès, elle anime, avec ses trois fils, l’association « Les amis de Jean Métellus », en son honneur. Anne-Marie, qui revendique « un naturel plutôt joyeux » est aussi bénévole auprès du Secours populaire français, où elle s’occupe des dons de vêtements. « C’est une section éminemment sympathique. J’apprécie vraiment les gens qui y travaillent. Aider les autres me paraît tout à fait naturel. »

#148 Cyrille LEBAS

L’éducation au coeur

Père de famille, Cyrille est agent municipal au service de l’enfance depuis 2001. Et depuis trois ans, directeur du centre de loisirs Langevin- Wallon.

Son credo ? L’éducation. « C’est une passion d’enfance, confie-t-il. Mes parents sont professeurs. J’ai toujours baigné dans cet univers de l’accompagnement des enfants, des pédagogies nouvelles défendues par Piaget, Freinet, Montessori : des pionniers, qui nous donnent des clés pour comprendre et appréhender l’enfant dans sa globalité. »

Des pédagogies qu’il décline, avec son équipe, autour de projets citoyens tel que le concert des kids, la semaine contre la violence, le journal du centre de loisirs, la Radio passerelle, ou encore le futur conseil des enfants. « Responsabiliser les enfants, leur donner une voix, faire d’eux de futurs citoyens à même d’agir sur leur environnement, c’est le sens des valeurs éducatives que porte la Ville et que je partage. »

#147 Yoann GIBELIN

Champion du monde de handball

À 17 ans, Yoann impressionne autant par son gabarit (1m98), que par son palmarès sportif ! C’est au CSMB qu’il fait ses débuts, alors âgé de 9 ans. À 12 ans, il rejoint l’US Créteil. Et depuis 3 ans, il joue en équipe de France, au poste d’arrière-gauche où il déploie : « un bon tir de loin, un jeu collectif et une bonne défense ». Son ascension est fulgurante ! « On a remporté le festival olympique de la jeunesse européenne en 2015 (U17), le championnat d’Europe en 2016 (U18), les championnats du monde en 2017 (U19), confie-t-il. J’adore le hand. Je veux en faire mon métier. »

Bachelier, il étudie à l’Insep, LE centre d’excellence du sport de haut niveau, pour « préparer sa post carrière comme entraîneur ou directeur sportif. » L’ultime graal ? « Participer aux Jeux olympiques de 2024 à Paris ! » Une graine d’Expert !

#146 Anne BARRIÈRE

Détricoter pour faire prendre conscience

Bonneuilloise depuis 2003, ancienne attachée de presse, elle s’est reconvertie pour devenir coach sociale. « Étudiante, je voulais être psy. Mais j’ai fait des études de communication… En 2008, je me suis lancée avec une formation, un diplôme, des rencontres… », confie-t-elle dans son Atelier Coaching 94, situé à Créteil et ouvert depuis mars.

Elle a démarré bénévolement : « À mon domicile, à Bonneuil, avec des mères de famille au départ. » Chaque mois, elle accompagne une quinzaine de personnes dans leur projet personnel ou professionnel. En outre, elle anime des ateliers pour des lycéens en Éducation prioritaire. « On a tous, tout en nous. Ce n’est pas toujours bien rangé… Alors, on détricote et on recompose pour changer des positionnements et faire prendre conscience. »

#145 NYSHA

L’espoir fait vivre… Et rire !

Lycéenne de 17 ans en terminale L, habitante des Libertés, Melissa - Nysha de son nom d’artiste - participe à l’atelier musical « Premiers pas » de l’espace Nelson-Mandela.

Elle vient tout juste d'écrire sa première chanson L’espoir fait vivre et d’enregistrer son premier clip. Un projet qui lui vaut déjà des éloges sur les réseaux sociaux. « C’est un jeu pour moi ! rit-t-elle. J’ai toujours aimé chanter. L’opportunité m’est donnée à Bonneuil de m’amuser avec ça, alors, j’en profite ! Ça me permet de laisser libre court à mon imagination et à ma passion. » Si bien qu’elle travaille un deuxième texte, tout ça en préparant son baccalauréat avec l’ambition de devenir journaliste ou actrice… Pépite à suivre !

Découvrez son premier clip

#144 Philipe DUFÉAL

61 ans, est chargé de projets de travaux immobiliers pour le groupe Orange et plus connu comme le « Monsieur athlétisme » de Bonneuil, où il vit depuis 1968.

« L’athlétisme et moi, c’est une très vieille histoire ! À 20 ans, ça m’a pris, et depuis… Je crois même être la première personne à avoir foulé la piste d’athlétisme du stade Léo-Lagrange », confie l’athlète, plusieurs fois finaliste aux championnats de France.

Ce passé sportif lui vaut d’être contacté par l’équipe du CSMB pour monter la section athlétisme, avant d’en devenir entraîneur de 1994 à 2014. « J’ai entrainé des centaines de jeunes, toutes catégories confondues. Le message que je leur transmets ? Évoluer sportivement permet d’être bien dans sa tête, dans son corps, d’aller de l’avant. Cela m’a personnellement été d’une très grande aide. Et à Bonneuil, il y a un fort potentiel qu’il faut exploiter. »

#143 ENTIK MUZIK

Marouane au mandole, Zakaria aux percussions, Chekib au piano, Amel, au violon, Imene au tar, Dahlia et Nihal au chant sont les membres du groupe de musique algérienne ENTIK MUZIK - qui signifie « agréable musique ».

« Nous avons monté ce groupe pour partager et transmettre ce bel héritage culturel transmis par nos parents : l’amour de la musique traditionnelle arabo-andalouse, maghrébine et orientale en alternant les styles pour rendre le répertoire le plus accessible possible », explique Marouane Kadi, Bonneuillois depuis 1982. « Biberonné à la salle Gérard-Philipe », Marouane y voit une nécessité absolue. « À l’heure où notre communauté est stigmatisée par l’actualité internationale nauséabonde, ce riche patrimoine doit être mis à l’honneur. »

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#142 Jean-Marie MÉRIAU

Depuis 2010, Jean-Marie MÉRIAU, 60 ans, est le directeur technique du centre de vacances municipal Sarah-Arlès, à Cezais en Vendée. Originaire de Luçon, la commune voisine, il gère la logistique du centre en corrélation avec le service municipal de l’enfance à Bonneuil.

De mars à novembre, il accueille les groupes de Bonneuillois en vacances - enfants, retraités, familles, mais aussi désormais, des groupes extérieurs à la Ville en voyage ou en séminaires. « Cette expérience est humainement très enrichissante, confie l’ancien animateur socio-culturel. L’accueil des retraités est très sympa, celui des enfants, formidable ! J’ai souvenir notamment d’un carnaval dans les rues de Cezais avec les petits Bonneuillois et leurs animateurs... L’attachement est réel ! »

#141 Ségolène FAUSTIN

Employée communale depuis 17 ans. Elle a démarré comme animatrice en centres de loisirs puis a obtenu une mutation pour exercer comme agent d’entretien dans les écoles. Depuis 5 ans, elle est responsable d’office à l’école maternelle Casanova. « Cela consiste à préparer les plats qui arrivent en liaison froide, dresser les tables pour une centaine de petits convives chaque midi et procéder au nettoyage des locaux ».

Dans une équipe de huit personnes, l’arrière-petite-fille de l’ancien maire Henri Arlès, « c’est une fierté ! »  se plaît dans sa ville comme dans son emploi. « Je côtoie beaucoup de monde, des enseignants, des enfants, des agents communaux. J’adore ça ! ».

#140 Gabriela DUCAUD

Psychologue à l’Association Espace Droit Famille, elle tient une permanence gratuite, tous les mercredis au service social municipal.

Née au Chili elle est venue en France en 1974, où elle a poursuivi ses études à l’Université Paris Descartes. Sa carrière de psychologue se partage entre le Chili et la France. Psychologue à l’Alliance Française de Santiago, pendant 19 ans, elle s’intéresse au public adolescent. En France, elle continue à travailler avec les jeunes dans le cadre des classes relais, classes citoyennes, points écoute des collèges et lycées dans le Val-de-Marne.

« Partout, c’est la bienveillance et le respect qui devraient être au coeur des relations humaines. Les temps sont à l’intolérance, à la peur de l’autre. Nous avons à changer les mentalités… »

#139 Marion CHEVALIER

Elle est l’animatrice de l’EHPAD Erik-Satie depuis une petite année. La trentaine, souriante, elle a coeur de monter des projets. De l’intergénérationnel, notamment, avec les écoles de Créteil. Des sorties, également. « Ma démarche vise à stimuler les résidents. Je n’impose rien. »

Ainsi, elle fait régulièrement venir une zoothérapeute, organise des concerts, des journées bien-être, des ateliers divers (jardinage, cuisine…) et monte en ce moment un projet radio avec le groupe SOS sénior. « Nous avons chaque semaine un temps de revue de presse qui permet de parler de l’actualité nationale ou internationale. Le projet radio vise à recueillir des interviews des retraités sur leurs vies, leurs métiers. Ils aiment tellement se raconter ! Tout ce qui vise à les valoriser, et bien, je prends ! »

#138 Mehdy KROLICZAK


Il a 18 ans et suit des études pour devenir développeur de sites Internet. Il est aussi rappeur. « Le rap, je suis tombé dedans, tout petit. Cet univers musical transmet beaucoup de valeurs, l’union, le partage », confie-t-il.

Sous le nom d’artiste Sins (pêchés en anglais), il vient de sortir son premier free style, filmé à la maison de la réussite et posté sur une page Facebook, vue 3 800 fois. Il peaufine son projet, avec l’atelier 1rs Pas mené par le service municipal de la jeunesse. « J’y trouve du soutien sur l’écriture, le son, la scène, l’enregistrement en studio, et l’aide de Pierre Drouode, animateur jeunesse, un mentor. »

Ce dernier est aussi unanime : « Mehdy apprend vite, il a de l’avenir ».

#137 Didier CAYRE

59 ans et conseiller municipal, est diplômé de l’École du Breuil d’horticulture de la Ville de Paris. Il travaille, avec son équipe, au fleurissement, à la propreté et à la gestion différenciée des espaces du secteur Hôtel de ville à Créteil.

« Je m’intéresse donc au projet d’aménagement du bec de canard et à celui des jardins partagés à Fabien. » Mordu de sport, « une hygiène de vie héritée de mon père », Didier est éducateur sportif au CSMB football, auprès des 6-11 ans, trois jours par semaine. « Parent accompagnateur, puis dirigeant, je me suis entiché de ce club. Je voulais m’occuper de jeunes. J’apprends beaucoup avec eux. »

Pour compléter ce planning déjà bien chargé, Didier qui ne conçoit « pas une vie sans musique », joue du saxophone dès qu’il le peut. Un virus inoculé par sa mère, chanteuse de cabaret.

#136 Thomas DECK et Mike DONOHUE

Ils se sont rencontrés en 2002 sur un campus universitaire en Virginie (États-Unis) et ont partagé leur passion pour la bière. Douze ans après, le Français et l’Américain, après s’être formés et avoir procédé à leurs premiers brassages dans leurs habitations respectives, se sont retrouvés pour créer leur marque : Deck & Donohue.

En 2016, ils ont ouvert un atelier de 1 000 m2 dans la Zac des Petits carreaux à Bonneuil. « À la base, c’était plutôt une promesse d’amis, sortis d’études, racontent-ils. Aujourd’hui, on produit une trentaine de types de bière par an, soit 3 500 litres par semaine. On essaye de faire des bières que l’on aime, faciles à boire, avec un côté houblonné assez marqué, dans une large gamme pour mettre en avant la diversité. » Ouvrez l’oeil. Et les papilles !

#135 Bruno DE BAECQUE

Il est guide conférencier et « regardeur professionnel ». Il anime chaque mois les croisières fluviales du port de Bonneuil.

Il invite le public à porter un regard évocateur sur les choses. « Ce qui m’intéresse, c’est d’aider les gens à regarder, un tas de ferraille, par exemple, et à s’arrêter dessus. Il est important de ne pas se demander ce que l’on doit voir précisément mais au contraire, de se laisser aller, chacun dans un contexte particulier ».

Ancien comédien, Bruno procède de la même manière dans ses conférences parisiennes au Louvre, à Versailles, dans le Marais ou à Montmartre. Iconoclaste dans son entier, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Les plus belles fesses du Louvre.

Passionné, passionnant, Bruno de Baecque est LE personnage sur lequel il y a tout intérêt de s’arrêter !

#134 Bernard KAMALEU

L’adage « un esprit sain dans un corps sain » résume assez bien le quotidien de Bernard Kamaleu, 14 ans.

Il a bénéficié, il y a quatre ans, d’une bourse d’études de la Ville de Bonneuil pour intégrer une classe en sport études, section natation, au collège Victor-Hugo à Créteil. Triés sur le volet, ils étaient 21 élèves. Ils ne sont plus que 4.

Au-delà de son planning de cours, il nage 12 heures par semaine, six jours sur sept, y compris durant les congés scolaires. Le jeune homme qui se dit heureux et épanoui « aime la sensation de nager, de glisser. J’ai choisi un sport études pour allier mes deux rêves : devenir champion olympique de natation et ingénieur en informatique. »

Très bon élève, il a appris à nager à l’âge de deux ans à la piscine municipale avant d’intégrer la section natation du CSMB. Excellent nageur, Bernard enchaîne compétitions et médailles. « J’ai un niveau national, mais pas l’âge de faire les championnats de France. Je pourrai l’an prochain. » Son secret ? « Un mental fort, je n’abandonne rien. » De la graine de champion !

#133 Florence POULIQUEN

Professeure spécialisée dans l’enseignement aux élèves en difficulté scolaire, au collège Paul-Éluard, elle y enseigne le français, l’histoire et l’art. « Je suis arrivée en 1999, en stage de découverte. Je n’en suis jamais partie, sourit-elle. J’ai noué à Bonneuil des liens que je ne trouverai pas ailleurs. »

Les actions qu’elle mène pour ses élèves s’étoffent chaque année : atelier d’écriture de poésies, dispositif « Dix mois d’école et d’opéra », danse contemporaine, visites intergénérationnelles avec les retraités de l’espace Louise-Voëlckel.

« Ces initiatives plus concrètes et attrayantes, forgent les connaissances et la curiosité des élèves », justifiet-elle. Et correspondent au tempérament de l’enseignante, mère de famille, très sportive, qui fut professeure de fitness pendant vingt ans et qui cultive ses racines en donnant de la voix depuis 20 ans dans l’ensemble polyphonique corse Voce Isulane.

Et on ne vous dit pas tout…

#132 Sandra TALVIN

Conseillère en économie sociale et familiale, elle tient une permanence le jeudi, de 9h à 12h, au service social municipal. Elle reçoit les Bonneuillois sur leur gestion budgétaire. « J’aime aider les gens sur les questions familiales, financières, d’accès aux droits », confie-t-elle.

En 2014, elle a travaillé pour une association parisienne d’aide au logement pour les publics bénéficiaires du Droit au logement opposable (DALO), puis elle a été recrutée par l’Association pour le couple et l’enfant (APCE) du Val-de-Marne. Quand elle n’est pas à Créteil, dans les locaux associatifs, elle est présente dans les mairies de Boissy et de Bonneuil. « Les gens sont assez peu informés sur leurs droits. Ils viennent timidement. Un suivi est difficile. Bien souvent, ils n’osent pas. »

Pour prendre rendez-vous : service social municipal. 5 rue Paul-Vaillant-Couturier. Tél. : 01 45 13 88 73.

#131 Caroline COTARD

35 ans, ingénieur de l’École spéciale des travaux publics (ESTP), est responsable d’opérations pour SADEV 94, sur la ZAC Aimé-Césaire. Un projet qu’elle est ravie de suivre depuis les prémices en 2011.

Ses missions ? « Faire le lien avec les constructeurs et la Ville, gérer tous les aménagements extérieurs : les espaces verts, le verger, les voiries nouvelles, l’espace sportif, la coulée verte avec ses alcôves tranquilles, le parvis qui fera le lien entre la médiathèque et le futur centre d’art. »

Un rôle de chef d’orchestre qui selon elle requiert « du dynamisme, de savoir gérer les priorités et d’avoir une vision globale. » Un métier « pas du tout routinier » qu’affectionne cette « passionnée par l’immobilier, qui aime, à partir d’un terrain nu, le faire évoluer, lui donner de la vie. »

#130 Fabrice et Maceo LE FOURNIS

Père et fils, « de la cité jaune à Bonneuil » et tous les deux membres du groupe de musique SMAY’S.

Le père à la guitare, le fils au saxophone. Ils sont accompagnés par Steve à la basse, Maxime, à la batterie, et Yannis au saxophone. Maceo, formé au conservatoire de Bonneuil durant huit ans, est à l’origine du groupe avec son ami Yannis.

Leur registre ? La musique noire américaine des années 50 à 70, le hip-hop, le funk, la fusion, le jazz. Tous ont la même passion de la musique, car « sans musique, sans culture, il n’y a pas de civilisation. » Leur philosophie ? « Se faire plaisir et faire plaisir au public ».

Cela tombe bien, ils seront à la fête de la musique à Bonneuil, le 21 juin !

#129 Alicia CHANFI

14 ans, est membre de l’équipe féminine (U16) du CSMB football mise en place il y a deux ans par Abdel Zerrougui, l’entraîneur.

Capitaine et défenseure centrale, Alicia joue aussi en sélection départementale et en ligue régionale. Son souhait ? Devenir professionnelle. « J’ai toujours joué au foot, commente la jeune fille. Petite, c’était avec mon frère et les copains à la cité jaune. C’est bien d’avoir créé cette équipe. Ça nous permet de partager, de s’entraîner et de jouer ensemble ».

En classe de 3e à Créteil, elle avoue être fière de son sport et de ses résultats. « On a quasi tout gagné cette année. On n’a qu’une défaite à notre compte ». Alicia a passé des tests au PSG et n’est pas inquiète de son avenir dans le foot…

#128 Murielle SOMONNIAN

Elle préside la section Saint-Maur/Bonneuil de la Ligue des droits de l’Homme (LDH). Après un parcours professionnel dans le secteur social au Département, elle a été recrutée en 2010 par la Défenseure des enfants comme correspondante dans le Val-de-Marne, puis comme déléguée du Défenseur des droits.

C’est en 2000 qu’elle a rejoint la LDH. « L’engagement porte sur la lutte contre toutes les formes d’injustice et pour l’égalité des droits, rappelle-t-elle. Je m’attache à mon rôle dans l’animation de la section et sur le terrain avec le développement de partenariats et de projets. » À Bonneuil, des actions sont régulièrement menées comme celle du 25 mars à la médiathèque où s’est tenu un débat après la projection du film Sonita.

#127 Prescillia BEUGNON


Le bachibac est un diplôme qui permet la délivrance simultanée du baccalauréat français et du bachillerato espagnol.

C’est la voix choisie par Prescillia Beugnon, 17 ans, habitante de la rue Bouglione et élève en 1re ES au lycée Delacroix de Maisons- Alfort.

« J’adore l’espagnol, je préfère cette langue à l’anglais. Et dans ma classe, comme nous sommes peu nombreux, une vingtaine, nous pouvons nous exprimer aisément. Nous sommes très unis, c’est un cocon. »

Elle est la seule Bonneuilloise dans cet enseignement dispensé dans trois lycées de l’académie de Créteil.

Elle est aussi lauréate de la bourse aux projets allouée par la municipalité. Ce qui lui a permis de financer un voyage scolaire à Valence en février. D’ici deux ans, elle s’envolera dans une université espagnole. Adelante !

#126 Billy PRAK et Thi HUYEN MY DO

Billy Prak, 11 ans, et Thi Huyen My Do, 10 ans, viennent de participer au 48e Concours national de piano Claude Kahn.

« Du nom d’un des plus grands pianistes français », précise Marie-Béatrice Boucheron, à la tête du Conservatoire de Bonneuil. Thi et Billy y prennent leurs cours de chorale, de formation musicale et de piano sous la houlette de leur professeure Viviane Moulin. Le concours a eu lieu dans la mythique salle Gaveau, à Paris. « C’était impressionnant », s’exclament-ils. Deux morceaux imposés : La sonatine en sol majeur KH de Ludwig van Beethoven interprétée - sans fautes ! - par Thi, et La marche militaire de Robert Schumann pour Billy.

Verdict ? Mention bien pour les deux pianistes en herbe ! Bravo !

#125 Christian JOLIVET

65 ans et retraité, partage son temps libre entre le vélo, la marche à pied, les visites culturelles et l’atelier d’accompagnement à la scolarité du Club Léo-Lagrange, au collège Paul-Éluard. Établissement où Christian a enseigné les sciences physiques de 1984 à 2013.

D’où son « attachement à Bonneuil ». Il y soutient les élèves dans toutes les matières, sauf l’espagnol. « Un usage utile du temps libre, sourit-il. Il y a un réel besoin et c’est agréable de rencontrer les enfants des parents qui ont été mes élèves. »

Rien à voir ici avec son expérience professionnelle : « Les rapports sont différents, précise-t-il. Les jeunes viennent de leur plein gré. Ils tutoient les adultes. Si l’enseignement était calqué sur cela, ce serait le rêve. »

#124 Antonio GONÇALVÈS

Antonio Gonçalvès habite une maisonnette dans la rue du Dr Emile-Roux, tout près de la barre Fleming dont il ne reste désormais qu’un amas de gravats. « Cette barre, je l’ai construite en 1966 et 1967 ! J’étais maçon, je travaillais dans le BTP, ça a été mon plus impressionnant chantier ! »

Avec ses collègues Italiens, Espagnols et Français, il a fait partie de la main d’oeuvre nécessaire à la construction des logements de l’époque. Lui, arrivait du Portugal. Après le chantier Fleming, il n’a plus quitté Bonneuil. Il s’y est installé avec femme et enfants.

À 80 ans, les souvenirs de M. Gonçalvès sont intacts. « Ça me remue, cette démolition, bien sûr. Mais c’est une bonne chose. C’était trop grand. Rendez-vous compte, 364 logements ! »

Chaque jour ou presque, il va photographier le chantier avec son fils François et observe les nouveaux programmes de logements qui apparaissent progressivement à République : « c’est plus propre, plus moderne ».

#123 Sabri KROLICZAK

14 ans et a vécu ses 8 premières années au 14e étage de la barre Fleming aujourd’hui déconstruite.

Il se souvient de son enfance dans le quartier République avec la station essence, le centre commercial et son « tunnel », la ludothèque, les parties de foot avec les copains, les mêmes avec lesquels il allait à l’école Eugénie-Cotton. « Nous avions un bon voisinage. On se connaissait tous. J’allais souvent chez notre voisine de pallier jouer avec son fils. »

Pour se rendre au collège à Créteil, il emprunte tous les jours le bus 117 qui passe à République. « Je regarde souvent les travaux. Il y a de petites constructions et il va y avoir des espaces verts, c’est une bonne chose. »

#122 Monique MARTIN

81 ans, aime conter une anecdote : sa naissance sur une péniche, à Saint-Jean-de-Losne (Côte-d’Or), au bord de la Saône.

« Mon père était marinier. Nous avions une péniche à moteur également tirée par des boeufs qui suivaient le quai de halage. Mes parents livraient du bois et du charbon. C’était leur gagnepain, se remémore-t-elle avec nostalgie. Nous avons vécu ainsi, au fil de l’eau, jusqu’au décès de papa ; j’avais 11 ans. »

De cette « vie magnifique, à l’air libre », Monique garde un attrait certain pour les bords de l’eau. « Avec mon ami, nous avons participé au centenaire du port en y exposant notre maquette de péniche d’1m50. Nous participons à chaque édition du festival de l’Oh. Nous allons au moins trois fois par semaine dans le port, à l’embarcadère, faire le tour de l’Île-Sainte-Catherine et voir les péniches passer. »

#121 Rafik HEDDID



Il a 22 ans, une passion - le hand-ball - et plusieurs casquettes. « J’ai commencé au CSMB, j’avais 6 ans. J’y suis toujours ! » Sourit-il.

Éducateur sportif diplômé, financé par la Ville et passé en alternance au service des sports, Rafik entraîne l’équipe senior féminine et est coordinateur administratif et sportif au CSMB.

« Je suis aussi arbitre en 2e et 3e division nationale, l’antichambre du haut niveau du hand français. J’ai fait mes premiers arbitrages à l’âge de 9 ans », confie-t-il.

Cerise sur le gâteau, il vient d’être contacté par la ligue Île-de-France de hand-ball pour devenir cadre technique fédéral où il gèrera « la formation des arbitres et des observateurs. » L’occasion de
« faire de ma passion mon métier, et de rendre à ma ville tout ce qu’elle m’a apporté. »

#120 Camille BLANCHARD et Anthony FONTAINE

Camille Blanchard et Anthony Fontaine, 24 et 25 ans, sont lauréats de la Bourse aux projets allouée par la municipalité.

Colocataires à Bonneuil, diplômés en cinéma et spécialisés en montage, trucage et réalisation, ils sont partis le 31 janvier en Amérique du sud, pour y tourner un documentaire sur le Gringo trail. « Nous allons à la rencontre de ces voyageurs pour observer ce qui les pousse à quitter leur pays, pendant une longue durée, afin d’explorer d’autres terres. Nous souhaitons comprendre qui ils sont, quels sont leurs rêves, leurs espoirs... »

Jusqu’en septembre, Camille et Anthony parcourront le Chili, l’Argentine, l’Uruguay, le Brésil, le Paraguay, la Bolivie, le Pérou et l’Équateur. Au retour, et après un temps nécessaire de montage, ils partageront ce bout de chemin dans un film documentaire et une web série.

À suivre sur Facebook et Instagram

#119 Shahab DARVISH

24 ans et s’est envolé à l’université de Riga en Lettonie, le 27 janvier, pour 6 mois dans le cadre de ses études en commerce international.

Autrement connu à Bonneuil pour son investissement et sa pratique assidue à la section basket du CSMB depuis l’âge de 13 ans, il fait aussi partie des jeunes lauréats de la Bourse aux projets. « Un bon coup de pouce, sourit-il. » 

À l’issue, il réalisera un stage et reprendra ses cours à l’UPEC en janvier 2018, terminera un projet pour l’université lettonne, puis vogue la vie professionnelle, armé d’une expérience de globe trotter. Car le monde, il le parcourt déjà depuis l’enfance : Thaïlande, Suède, Allemagne, Angleterre, Pays-Bas, ou encore Iran, dont il est originaire.

#118 Nicolle SIGAL

Nicolle Sigal, 75 ans, ancienne employée de banque, vient d’être élue présidente de la commission locale des retraités, pour la troisième fois consécutive !

Son succès ? « Je crois que les retraités me trouvent posée et réfléchie. Je suis tous les après-midis à l’Espace Louise-Voëlckel. Aussi, les retraités, viennent facilement vers moi. Je sais être à leur écoute, les réconforter. »

Élue pour deux ans, cette férue de scrabble et passionnée de sculpture, prend son rôle à coeur. « Nous mettons en relation les retraités et les services municipaux, nous participons au bon fonctionnement du foyer, nous aidons lors des événements municipaux. Nous avons un rôle essentiel. »

Les projets sur lesquels ils vont plancher ? « La prochaine édition du carnaval, la Fête de Bonneuil, les 40 ans de l’espace en octobre, le Téléthon. » De belles initiatives en perspective !

#117 Sylvie FORESTIER

Mère de trois enfants, Sylvie Forestier, 51 ans, directrice de l’espace de vie sociale Club Léo-Lagrange, vient d’être nommée officière de l’ordre des Arts et des lettres.

Une distinction honorifique, attribuée par le ministère de la Culture, qui vient récompenser le travail artistique mené avec le Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale (Demos).

Sylvie est fière « d’avoir bousculé les codes. Sur la liste des promus, je suis la seule représentante des travailleurs sociaux. » Le travail social « m’a pris aux tripes. C’est ma voie, c’est ma vie, confie-t-elle. L’apprentissage du français, l’accompagnement des jeunes et des familles de Bonneuil... C’est un travail de fourmi. Mais c’est du bonheur. »

Et de conclure : « Cette distinction, c’est celle des familles et des jeunes Bonneuillois, impliqués depuis sept ans, dans cette aventure musicale et orchestrale. » Félicitations !

#116 Freddy BOLZER

Freddy Bolzer, 29 ans, est chauffeur de bus sur les lignes 104, 117, 281, 308 et 393, qui passent dans Bonneuil, une ville qu’il affectionne. « J’y habite depuis mes 4 ans, dans les Grands ensembles. J’ai le parcours classique de tout Bonneuillois : école Cotton, collège Paul-Éluard et Cezais, un passage obligatoire », témoigne-t-il.

Très sportif, boxeur pendant 15 ans, amateur de course à pied et de football, Freddy a récemment créé le buzz, en intégrant le casting de la dernière saison de Koh Lanta, l’émission d’aventure de TF1. « Fan depuis toujours », Freddy s’y inscrit encouragé par sa femme et « par goût de l’aventure, de la nature, du dépassement de soi et pour me tester. »

D’avril à juin 2016, il vit 42 jours coupé du monde, tel « Robinson Crusoé », sur l’île de Koh Rong, au sud du Cambodge. « Une aventure dont je suis fier, confie-t-il. Je ne pensais pas aller aussi loin : la finale ! » Le voilà revenu avec 15 kilos en moins mais riche de cette « extraordinaire aventure humaine » qui lui ouvre bien des portes. « Je suis sollicité pour d’autres expériences sportives et caritatives. Il ne tient qu’à moi de pousser les portes. »

Bonne route Freddy !

#115 Anne-Claire TURQUOIS

Maman de deux enfants, Anne-Claire Turquois, 37 ans, est bénévole au Secours populaire, où sont suivies près de 250 familles. « J’ai du temps libre et je voulais aider, explique-t-elle. C’est dans la continuité de la carrière que j’ai choisie. Je suis étudiante en médecine. »

Le choix du Secours populaire ne doit rien au hasard. « C’est une structure familiale où l’on se sent bien et où la problématique santé est plus développée que dans les autres associations, poursuit-elle. Je viens tous les lundis après-midi pour des actions de prévention santé et notamment ophtalmologiques auprès de ceux qui n’ont pas de couverture santé ou une couverture incomplète. Ensuite nous les redirigeons vers des spécialistes. »

Objectif poursuivi ? « Inciter les personnes à suivre et aller jusqu’au bout d’un parcours santé ». Et cela marche. « Avec nos modestes moyens, nous arrivons à faire avancer les dossiers ». Un engagement que la jeune femme estime précieux : « On reçoit autant que l’on donne ».

#114 Aymerick BOSSON



Après une scolarité à Romain-Rolland et au collège PaulÉluard, Aymerick Bosson a obtenu un bac technologique en sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D) en 2014 et un BTS Systèmes numériques en juin.

« Créer des objets en respectant des normes environnementales avec des propriétés mécaniques importantes m’a beaucoup plu au lycée », confie ce jeune homme de 20 ans.

Aujourd’hui, sur sa trottinette électrique, il se rend, ça et là, en entretiens ou en atelier de recherche d’emploi. Et ne baisse pas les bras.

Passionné par le monde du ferroviaire, la photographie et les mammifères marins, il voyage régulièrement tout en préparant un diplôme d’auxiliaire de santé animale, option animaux sauvages. « Rien à voir avec mon parcours, en effet. Mais j’ai aussi ça à coeur. Je pense qu’il est important de vivre ses passions. »

#113 Elias MAHMOUDI

19 ans, a la boxe thaïlandaise au coeur, la technique au corps et la gagne en tête ! Il a été initié au muay thaï à l’âge de 8 ans par son père Amar et son oncle Nordine, fondateurs du Mahmoudi gym en 1984 à Bonneuil et coaches du jeune homme.

« De 8 à 12 ans, j’ai pratiqué en boxe thaï éducative et j’ai fait ma première compétition en Thaïlande à 11 ans », raconte le jeune homme. Qu’il a remportée, pieds, genoux, coudes et poings bien réglés à force d’entraînement et de ténacité. À 15 ans, il est devenu le plus jeune champion au monde dans sa catégorie d’âge (15/18 ans) à Istanbul (Turquie). Puis, en professionnel depuis sa majorité, il enchaîne les victoires en France, en Angleterre, au Japon…

« Je m’entraîne au gymnase Langevin-Wallon, dans la salle de boxe du complexe Cotton et dans les locaux de l’Insep à Vincennes, précise-t-il, avec des footings, des régimes alimentaires limitant les sorties entre amis et… tout en préparant un bac pro commerce ! »

Aujourd’hui, Elias revient de Tokyo (Japon) où il a combattu pour le championnat du monde de K-1. Malgré une intoxication alimentaire et une hospitalisation sur place, il a étincelé en se classant 3e sur 8. Il est maintenant attendu comme le plus jeune phénomène français pour le Thaï Boxe Mania du 28 janvier en Italie. Et pour cause…