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#261 Les danseurs et danseuses de la LEMONADE DANCE COMPANY

Ils ont un incroyable talent !

Le 20 octobre, sur la chaîne de télé M6, au démarrage de la 5e saison de la très populaire émission La France a un incroyable talent, ils et elles ont d’emblée décroché une place en finale, sans passer par la case demi-finales. Les 35 danseurs, parmi lesquels huit Bonneuillois de 10 à 12 ans (Andréa, Chelsea, Elias, Joshua, Louane, Manon, Melissandre et Nathan) ont été emmenés dans l’aventure par Justine Unzel, professeure de danse du CSMB.

Elle s’est inspirée du mouvement Black Lives matter, avec une performance envolée rendant hommage à l’américain George Floyd décédé lors d’une interpellation policière en mai 2019. « J’ai proposé ce thème de travail à mes élèves en sortant du confinement au printemps. Nous avons démarré en visio-conférences puis en petits groupes en salles et dans les parcs. Je suis très fière de ce que nous avons produit et du message que nous avons porté dans l’émission en faveur de la tolérance et de l’unité. »

Place maintenant à la préparation d’une prestation pour la finale qui sera diffusée en décembre sur la chaîne.

Pour (re)voir leur préstation

#260 Klébert BRASSECASSE

Une vie au rythme du taï-chi

Gymnastique douce, étirements, travail sur la respiration… Klébert a repris ses cours de taï-chi en juin, dans le respect des gestes barrières, à l’Espace Louise-Voëlckel. Éducateur sportif, diplômé d’État, ceinture noire 6e dan, il totalise 47 années de pratique des arts martiaux vietnamiens !


Rapatrié du Vietnam dans les années 60, c’est à l’âge de 10 ans, qu’un de ses frères l’initie à cet art séculaire, qu’il dispense aussi à Sucy et dans quatre Ehpad, dont l’abbaye des Bords de Marne.

« J’enseigne à l’espace Louise-Voëlckel depuis 20 ans. Les retraités restent fidèles au poste, sourit-il. Le taï-chi, réduit à tort à une gymnastique de santé, compte de nombreuses vertus : la cohésion de groupe, les déplacements, l’équilibre, la mémorisation des gestes et des postures. C’est un bien-être pour la tête et le corps, une aide à la respiration, une oxygénation du cerveau qui facilite l’ensommeillement. Chacun y trouve son bienfait. »

#259 Coli SACO

Jeune recrue à l’AC Milan

À 18 ans, Coli vient de signer à l’immense club de l’AC Milan, dans l’équipe jeunes. « Ça va super vite, confie-t-il au téléphone depuis l’Italie. J’ai été formé au CSMB de 6 à 13 ans. J’ai toujours voulu être footballeur. Mes parents m’ont éduqué et le club de Bonneuil m’a donné la discipline, le respect, le sérieux dans le foot. À Bonneuil, je jouais tout le temps au foot avec les potes. À la cité jaune, à Villa de l’Entente. »

À 13 ans, il intègre le centre de formation de football à Paris. À 15 ans, le Havre FC lui offre son premier contrat pro. « Je suis parti tôt de chez moi. C’est le jeu... J’ai vu que j’étais soutenu par ma famille, mes amis. » Un an après, le FC Sochaux-Montbéliard (Ligue 2) l’appelle. À force de travail, le voilà cette année lancé dans le championnat italien.

Son quotidien ? Entraînements professionnels le matin et en équipe réserve l’après-midi. Les matchs ? Tous les samedis. Contre la Juventus ou l’inter de Milan, par exemple. Le régime alimentaire ? « Ça va, j’adore les pâtes… », rit-il. Quand le rêve touche au but…

#258 Nadia DJADEL

Chirurgienne-dentiste au service des plus démunis

Depuis trois ans, Nadia Djadel, chirurgienne dentiste depuis 32 ans dans le Val-de-Marne, collabore avec la Ville de Bonneuil, où elle réside.

Avec le service municipal Promotion santé, elle mène des actions de prévention bucco-dentaire dans les écoles.

« C’est un véritable besoin. Je sensibilise chaque année, 300 élèves, de 4 à 6 ans, aux règles du bon brossage. Faute de moyens financiers de leurs familles, certains enfants n’ont pas de brosses à dents, ont déjà de nombreuses caries et n’ont pas conscience de la nécessité d’un bon brossage, déclare-t-elle. Les dents sont le paradis des bactéries. Si l’on ne fait pas attention, les conséquences peuvent être très graves. »

Un investissement dénué d’intérêt financier, guidé par son « sens de l’éthique et de la déontologie. Je ne refuse jamais de soigner une personne dans la précarité. »

#257 Valérie ROYÉ, Véronique RAB, Diankin TOURÉ, Steve BESSON, Dickson ÉTIENNE, Lewis KOMBA, Paula MESURET et Patrick CASSOTTI

Metteurs en mouvement

Les six premiers sont danseurs amateurs ou professionnels, Paula est chanteuse, Patrick, percussionniste. Tous sont impliqués à Bonneuil au conservatoire ou en association, voire même sont agents territoriaux.

Ils ont répondu à l’appel de la municipalité pour un projet chorégraphique participatif autour de l’exposition du plasticien Bruce Clarke, dont le vernissage s’est déroulé samedi 19 septembre au centre d’art municipal. Isabelle Job, agente au service de l’action culturelle a travaillé la mise en oeuvre leur donnant carte blanche pour improviser 12 minutes reflétant particulièrement le sort des migrants, perdus en mer, un thème fort du travail de Bruce Clarke.

« L’exposition nous livre un beau message ». « Le sujet est important, je souhaitais relever ce défi ». « Danser à Bonneuil, c’est aussi danser au centre d’art ». « Les oeuvres m’ont inspirée, je trouve important de contribuer à cela ». Une prestation poignante…

Retrouvez leur prestation en vidéo.

#256 Jamila BELKHIRI

« Parenthèse de pur bonheur »

Un tableau positionné dès l’entrée de l’appartement de l’assistante maternelle Jamila, titre « Parenthèse de pur bonheur ». Une maxime qui reflète bien le cocon cosy et l’état d’esprit avec lequel elle accueille Ketchoe et Bilal, bientôt 2 ans tous les deux.

« Je travaille pour la crèche familiale, depuis 10 ans. C’est un métier peu reconnu, déplore la jeune trentenaire, mère de deux enfants. Mais c’est top pour les enfants. Ils bénéficient d’un accueil individuel à la maison et de temps de jardins d’éveil en collectivité. »

Et de poursuivre : « Pour nous aussi, les assistantes maternelles, c’est chouette. On n’est pas seules, à l’écart, chez nous. Il y a des temps d’échanges, de formation avec les éducatrices, les psychologues, la directrice, à notre domicile ou en structure ; des groupes de parole avec les collègues… J’aime vraiment ce métier qui me permet aussi de mener, sereinement, ma vie familiale. »

#255 Ilyana BOUAZIZ

« J’adore le foot ! »

Cette jeune fille de 8 ans et demi est une des rares petites Bonneuilloises parmi 5 ou 7 en cette rentrée à être inscrite à la section foot du CSMB.

« J’adore le foot, comme mon père. Je regarde tous les jours des matchs à la télé avec lui. On commente, comme ça j’apprends aussi ». Les yeux pétillants, la bouche rieuse, cheveux en couettes, Ilyana est une sportive motivée. « Je fais aussi de la natation, j’ai essayé le basket et le week-end, avec ma famille, on vient jouer au foot, ici, au stade. Sinon, on a des matchs, le samedi, comme la semaine dernière où on a joué contre Créteil. On a gagné, bien sûr, parce qu’on est très forts ! », rit-elle.

Son intégration dans une équipe principalement masculine ? « Ça va… Je ne me laisse pas faire. Et les entraîneurs sont vraiment gentils ! »

#254 Sasha Dbz

Rappeuse sensible au flow engagé

Harcèlement, amour, violences faites aux femmes, c’est sur ces « punchlines », ces revendications que Sasha Dbz, le blaze sur scène de Katia Blain, a mis l’ambiance cet été, lors de l’appel à projet musical intitulé Cypher. Un concours qu’elle a remporté !

À la clé ? La Ville va financer, d’ici la fin de l’année, la réalisation d’un clip vidéo d’un de ses textes « La cage ».

« J’écris tous mes textes. J’ai commencé à écrire au décès de mon père. J’avais 16 ans. Je parle peu. J’avais besoin de parler de lui, de mon mal être. Ce n’est pas une passion, mais une thérapie. Même un psychologue ne me ferait pas autant de bien ! sourit la jeune maman de 29 ans. Et puis, il y a huit ans, j’ai rappé un bout de texte. Le rap faisait sens avec mes textes. Je rêve d’en vivre. »

Vous pouvez découvrir son univers, ses freestyles sur sa chaîne YouTube.

#253 Alizé TOLU

La passion de la coiffure

« Mon père était couturier. Moi, j’aimais bien les ciseaux, moins la couture... J’ai choisi la coiffure ». Voilà 21 ans maintenant que cette Bonneuilloise coupe, colore, coiffe une clientèle fidèle. « J’ai travaillé d’abord à Créteil, Alfortville, Boissy et depuis 11 ans maintenant, à Bonneuil ».

Sourire, yeux pétillants, Alizé est portée par l’amour des autres. Hommes, femmes, enfants, dix à quinze têtes passent dans l’échoppe de 33m2 chaque jour au début de l'avenue de Boissy.

« Là, avec la rentrée scolaire, nous avons un planning plein jusqu’à fin septembre ». De quoi faire passer la douloureuse période de fermeture contrainte par l’épidémie de Covid-19. Garder le sourire, maître mot de cette maman de deux enfants qui n’hésite pas à monter le son de la musique en fin de semaine pour faire danser ses clientes ! « La convivialité, c’est ici aussi », affirme-t-elle.

  • Alizé coiffure. 10 bis avenue de Boissy. Tél. : 01 58 43 03 82.

#252 Léana BAUDRY

Écrire entre les lignes

« Je ne m’attendais pas à recevoir ce prix. Je suis fière et heureuse ». Le 30 juin, cette écolière en CM1 à l’école Eugénie-Cotton a reçu le 1er Prix « Accessit » du concours de langue française « Plaisir d'écrire » du Val-de-Marne, organisé par l’Association des membres de l’Ordre des Palmes Académiques, dans la catégorie expression écrite des classes de CM1/CM2.

« Notre enseignante nous a inscrits, à quatre élèves pour la classe. Nous devions raconter une histoire sur le sport. J’ai décrit ma rencontre avec Cyrielle à la piscine de Bonneuil. En tant que maître-nageuse, elle m’a beaucoup aidée à gagner confiance en moi ».

Outre la natation, Léana aime la lecture et l’écriture. « J’écris des lettres, à mes amies, comme cet été par exemple », confie-t-elle. La rentrée scolaire : « J’ai hâte, oui ! Pour retrouver les copines ! »

#251 Mamédi GASSAMA

Un « Bonneuillois pur jus » engagé pour sa Ville

Du haut de ses 18 ans, Mamédi, « Bonneuillois pur jus » comme il tient à le préciser, sait ce qu’il veut.

Sa route est déjà toute tracée. Il a décroché son baccalauréat cet été et ambitionne une carrière dans la vente. Il va préparer sur deux ans un Brevet de technicien supérieur « Négociation et digitalisation de la relation client (NDRC) », dans une école parisienne.

La Ville l’a sollicité cet été pour aller au-devant des jeunes Bonneuillois et préparer les prochaines rencontres d’automne, qui se dérouleront en novembre, sur le thème de la jeunesse. Un engagement qu’il a accepté sans sourciller. « Les élus demandent aux jeunes leur avis. C’est une bonne occasion pour nous de faire avancer les choses, explique-il. J’ai interviewé des jeunes sur ce qu’ils aimeraient changer à Bonneuil. Leurs témoignages lanceront le débat des rencontres. Alors, soyons nombreux en novembre pour faire entendre nos voix ! » 

#250 Patrice BOIVIN

Un apiculteur passionné

Patrice Boivin, apiculteur et cueilleur d’essaims, a été mandaté par la Ville pour installer trois ruches sur les toits du Centre technique municipal et trois autres dans les jardins de l’église Saint-Martin.

Ce retraité de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, fonctionnaire au bureau prévention-incendie à la mairie de Paris, voue une véritable passion pour les abeilles. « C’est un virus que j’ai depuis mes 8 ans, transmis par ma famille, une passion, qui ne m’a jamais quittée, se remémore-t-il. Je suis fasciné par leur rôle de pollinisateur si essentiel à la survie des fruits et légumes, à la biodiversité. Alors, il y a 7 ans, quand j’ai trouvé un essaim dans mon jardin, j’y ai vu un signe. Ça a été le déclic. »

À ce jour, Patrice a une soixantaine de ruches en Île-de-France. « À Bonneuil, les 300 000 abeilles, issues de mes six ruches, butinent des tilleuls, des acacias, des marronniers… Tout pour produire un miel de qualité ! » Du nectar en perspective ! 

Retrouver en vidéo, l'installation du premier rucher sur le toit végétalisé du centre technique municipal, au mois d'avril 2020

#249 Laura WAAG

Quand les arts plastiques passent au numérique

Plasticienne et professeure d’arts plastiques, elle exerce au collège Paul-Éluard depuis 2013, auprès des élèves de la 6e à la 3e. Elle a été particulièrement mise à l’honneur par l’académie de Créteil pour sa continuité pédagogique durant la période de confinement.

« C’est important pour moi de capter l’attention des collégiens et de leur permettre de s’évader », explique-telle. En plus des plateformes numériques utilisées toute l’année, elle a opté pour la vidéo sur YouTube afin d’expliquer à distance les sujets plastiques aux élèves. « Pour les collégiens non équipés d’outil informatique, j’ai créé une application téléchargeable sur smartphone. Globalement, les élèves ont apprécié ces dispositifs. »

Au retour de ceux de 6e et 5e au collège, « il était important de remettre de l’humain au coeur du dispositif et de leur faire oublier le contexte. Aussi, nous avons travaillé en petits groupes, débattu, revu des notions, à travers notamment des jeux en ligne. Dès la fin du premier cours, tout semble redevenu naturel. Les élèves ont révisé, appris des choses et j’ai eu l’impression qu’ils se sont amusés. »

#248 ARLETTE et JEAN-PIERRE

Coup de foudre aux Bords de Marne

« Nous nous sommes connus un jour alors que Jean-Pierre s’était installé à côté de moi dans le restaurant ».

La coquette Arlette, 82 ans, a les yeux embués quand elle raconte, une fois encore, cette belle histoire. Une fois encore car la presse radiophonique s’est emparée de leur aventure pour la faire défiler sur les ondes toute la journée du vendredi 5 juin.

C’est l’histoire d’un homme et d’une femme, dans la maison de retraite des Bords de Marne, en plein confinement, qui ont laissé leurs coeurs chavirer… Pour Jean- Pierre, 84 ans, arrivé il y a 3 mois, cette rencontre, « ça aide… La vie est plus drôle ». Et Arlette de poursuivre : « Si vous saviez comme il est drôle... Il est très agréable, connaît beaucoup de choses. Nous nous sommes tout raconté ».

Et de reprendre la journaliste tout en portant un regard généreux de tendresse sur Jean-Pierre : « Non, non. Ce n’est pas une petite histoire, mais une graaande histoire ! »

#247 Il Carretto

Rendez-vous culinaire en terre sicilienne

Une nouvelle pizzeria a ouvert à Bonneuil : Il Carretto.

Sergio, Franca, Erika, leur fille, et Giovanni, font chanter l’Italie et la Sicile, dont ils sont tous originaires. « Bruschetta, Panna cotta, Tiramisu, Marsala, Barolo, Moscato d’Asti… Tous nos produits sont de qualité et importés d’Italie, assure Erika, formée à l’hôtellerie en France et en Italie, qui assure sourire, service et conseils en salle. Mon père a fait le tour des vignobles d’Asti pour constituer sa carte des vins. Les plats du jour et les desserts sont faits maison et imaginés par ma mère. Et notre star, c’est Giovanni, notre pizzaiolo, que l’on a fait venir de Sicile. »

Son tour de main, ses acrobaties avec la pâte, pour la rendre plus large et régulière, sont un spectacle en soi et la clé de ses savoureuses pizzas !

  • Il Carretto, 31 avenue de Paris. Tél. : 01 77 01 61 24.

#246 Stéphanie BIALOBOS


Psychologue dans l’un des derniers centres municipaux de PMI du Val-de-Marne

Stéphanie, 43 ans, psychologue clinicienne, partage sa semaine professionnelle entre le foyer départemental de l’enfance à Sucy-en-Brie et le centre municipal de Protection maternelle et infantile (PMI) Aline-Pagès.

« Je suis spécialisée dans la relation parents-enfants. J’assure des suivis brefs, des guidances parentales, auprès d’une vingtaine de familles de la cité Fabien. Comment soutenir la relation parents enfants, l’accompagner et dépister les fragilités dans cette relation ? C’est le sens de ma mission. Un vrai travail de lien et de confiance s’est noué dans le quartier. Nous sommes bien repérés par la population. »

Ce choix du service public ne doit rien au hasard. « C’est un engagement très personnel. Il y a ici de vraies valeurs au service de la population. Avec ou sans sécurité sociale, avec ou sans papiers, nous accueillons toutes les familles, tous les enfants. C’est un engagement de la Ville et nous sommes d’ailleurs dans l’un des derniers centres municipaux du Val-de-Marne. »

  • PMI Aline-Pagès, 1 rue du Docteur Aline-Pagès. Tél. : 01 43 39 74 03

#245 LA 23e COMPAGNIE DES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS

83 soldats du feu au service des Bonneuillois

Le 7 février, aux environs de 5h30, un spectaculaire incendie survient sur le bidonville de Roms, sur la RD 19. La Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a dû intervenir, trois heures durant, pour le maîtriser.

« Lorsque les secours se présentent, 1 000 m2 de baraquements sont en proie aux flammes. Devant l’ampleur du sinistre, d’importants moyens en renfort sont demandés. Le fourgon mousse grande puissance et le robot d’extinction sont notamment engagés », indique Guillaume Casada, membre de la BSPP.

À Bonneuil, ce sont les 83 soldats du feu de la 23e compagnie d’incendie et de secours de la BSPP, basée à Saint-Maur, qui interviennent en cas de sinistres. En 2019, ils ont réalisé 7 433 interventions, 40 % à Bonneuil et 60 % à Saint-Maur. On leur doit les récentes extinctions du feu de terrasse d’un immeuble rue des Clavizis, de la fuite d’air liquide avenue des Lys ou du feu de l’entrepôt rue des Marronniers.

Et ce, sans pertes humaines. Leur devise, « Sauver ou périr », leur sied à merveille.

#244 Mohamed-Lamine DIABY

Le premier recruté chez Bricoman Bonneuil

À 19 ans, Lamine - c’est ainsi que ses amis l’appelle - est un jeune homme « comblé ». Après un bac gestion en 2018 et une tentative en fac d’histoire à l’Upec, il a travaillé dans l’animation et, sur les conseils de la Mission locale de Bonneuil, est passé aux Rencontres de l’emploi en novembre dernier. Il y a rencontré les représentants de l’entreprise Bricoman qui construit un magasin à Bonneuil.

Bingo ! Après deux entretiens, il a été recruté en CDI sur un poste d’équipier logistique. « Là, je me forme. Il y a une très bonne ambiance. Je me sens déjà bien dans l’entreprise. On va intégrer le site de Bonneuil en mai. J’ai hâte ! » Parallèlement, il a décroché une bourse aux projets avec le service municipal de la jeunesse et s’est rendu à Londres en janvier avec 9 autres jeunes Bonneuillois.

« Je n’aime pas ne rien faire, faut que ça bouge ! », sourit-il en racontant ses entraînements de foot au CSMB depuis l’âge de 6 ans.

#243 Charlène KHAMOUGUINOFF

Passionnée des 40’s

Mariée, mère de deux enfants, technicienne du sommeil au Chic de Créteil, cette Bonneuilloise de 35 ans est passionnée d’histoire et de la période des années 40 outre-atlantique.

Elle cultive un look de pin-up et défile sur les événements d’ambiance rétro sous le pseudonyme de Lady K Sweetness. En 2019, elle a remporté l’écharpe de première dauphine au concours Miss pin-up Île-de-France. « Nous sommes peu nombreuses en Île-de-France. Je suis la seule dans le Val-de-Marne, sourit-elle. J’aime le style vestimentaire de l’époque : robes, salopettes d’ouvrières, pantalons taille haute, accessoires et bien-sûr la déco. En revanche, je ne défends pas le mode de vie des américaines de l’époque ! »

Une nouvelle représentation en 2020 ? « Non. Cela demande trop d’investissement personnel ». Elle sera présente en revanche au Salon du Vintage fin mars à la Porte de la Villette.

#242 Les 4es du Collège Simone-de-Beauvoir

Réalisateurs et acteurs en herbe !

Dans le cadre d’un projet mené avec leurs enseignantes d’histoire, de français et d’anglais, 47 collégiens des classes de 4e C et D ont réalisé deux court-métrages, tout droit sortis de leur imaginaire, en mode science-fiction, sur le thème de l’égalité homme-femme.

« C’était une bonne expérience des métiers et des gestes du cinéma, ont-ils témoigné, ravis. Nous avons rencontré une assistante réalisatrice qui nous a aidés à trouver notre scénario, nous l’avons ensuite écrit avec une bonne part d’improvisation. Puis, sur une matinée de réalisation, nous avons interprété nos rôles, et appris à manipuler caméra, micro, perche à son et le clap… »

Les courts-métrages déjà diffusés au cinéma du Palais, à Créteil, font l’objet d’un nouveau montage pour une prochaine diffusion, en fin d’année scolaire, pour les familles. Une expérience qui suscitera sans doute des vocations…

#241 Mélissa JOUANEL

Aider les autres, comme une évidence et par-delà les frontières

Cette Bonneuilloise de 19 ans, étudiante en ergothérapie à l’Upec de Créteil, a été retenue dans le dispositif de la bourse aux projets jeunes de la Ville.

Dans sa filière, un projet en direction d’un orphelinat au Vietnam était en place. Elle s’est naturellement lancée pour partir deux semaines en juillet dernier auprès de 80 enfants de 0 à 18 ans à Saïgon avec quatre autres étudiantes. « Des gens font du tourisme solidaire. Ils apportent des fonds mais ne consacrent pas de temps aux orphelins, très demandeurs ».

Alors, elle a comblé ce manque avec des activités, des sorties... « Ça a été très enrichissant, bien sûr. Mon regard sur la vie a changé… »

Dès qu’elle sera diplômée, dans moins de deux ans, elle espère renouveler l’expérience, cette fois, comme professionnelle, en partant quelques mois avec l’association Ergo Togo. Aider les autres est pour elle une évidence. « Je porte les valeurs que m’ont inculquées mes parents. »

#240 Ruben HALLALI

Météorologue entrepreneur au service des autres

Ruben, 29 ans, Bonneuillois depuis toujours, est un passionné de météorologie. « Savoir comment fonctionne l’atmosphère m’a toujours attiré. Petit, j’avais ma propre station, assez conséquente pour faire de la climatologie », se remémore-t-il.

Son parcours universitaire, sans fautes, nourrit cette passion : ingénieur en 2013, docteur en météorologie en 2016. En 2018, il devient l’un des trois co-fondateurs de l’entreprise de météo : HD Rain, installée à Station F, une pépinière de start-ups à Paris.

« HD Rain propose des mesures et des prévisions météorologiques ultra précises, propulsées par une intelligence artificielle, et à plus bas coût. »

Une innovation et un savoir-faire que Ruben entend faire rimer avec solidarité. « Seuls 25% des pays sont bien lotis en infrastructures météo. Dans les pays en développement, cela n’existe pas, étaye-t-il. Aussi, nous avons installé notre technologie à Manaus, en forêt amazonienne. Cette année, nous nous déploierons à Casablanca et à Abidjan, où les crues font de nombreuses victimes chaque année. »

Pour en savoir plus : hd-rain.com

#239 Frédéric DUPOUY

Ensemble, c’est mieux !

Projet d’établissement, conseil de parents, portes ouvertes, concerts, passerelles avec les écoles, accessibilité des personnes handicapées… Depuis son arrivée à la tête du conservatoire de musique et d’art dramatique en septembre 2019, Frédéric Dupouy ne boude pas son plaisir de « jouer collectif ».

Originaire de Toulouse, son parcours est riche d’études artistiques avec un prix de trompettiste et des années de perfectionnement. Directeur adjoint du conservatoire départemental des Alpes-Maritimes à Nice, il y a enseigné la trompette et coordonné l’harmonie. Dix ans plus tard, il a créé une entreprise de conseils en développement économique durable. Dix ans plus tard encore, la musique le rappelait pour le conservatoire de Bonneuil.

« Je suis très heureux d’arriver dans une ville qui place en avant la culture et la jeunesse, dans un territoire qui met ses conservatoires en réseau avec des identités propres et des thématiques communes : le théâtre, les musiques actuelles, les orchestres et pratiques collectives... C’est toujours mieux de réfléchir à plusieurs... »