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Le 6 décembre, tous les partenaires institutionnels du projet de renouvellement urbain du quartier Fabien se sont réunis à Bonneuil. L’occasion de faire un point d’étape sur des sujets de fond comme l’aménagement, le relogement, les travaux en cours et à venir, les changements à opérer...

Dans un propos liminaire, le maire Denis Öztorun a rappelé les grandes lignes de cet ambitieux projet pour le quartier Fabien, qui « bénéficiera de nouvelles infrastructures et équipements, comme un centre de santé. D’un point de vue écologique, ce sera la fin des passoires thermiques, avec des bâtiments écologiques et un parc de plus de 2,6 hectares. Un projet en lien direct avec notre plan climat 2035 ».

Il a ensuite soulevé la question de l’école Joliot-Curie, fermée depuis le 21 octobre suite à un cas de saturnisme. « Nous avions prévu la restructuration du bâtiment pour y accueillir la salle pour la vie associative, mais au regard de l’impact financier, trop important, nous changeons d’orientation » a-t-il déploré. Frédéric Leonhardt, développeur à l’Agence nationale pour la rénovation urbaine ajoute, « pour l’école, il s’agit d’un cas de force majeure. Il est donc impossible de réhabiliter ce bâtiment ». Le maire suggère qu’en lieu et place de l’école on privilégie une extension des espaces verts du parc de la cité Fabien qui pourrait ainsi atteindre 3 hectares en cœur de ville. Quant à la salle pour les associations, il est suggéré de la positionner en rez-de-chaussée d’un des futurs programmes immobiliers.

 

Reste l’épineuse question du financement. «  Combien coûterait la démolition de l’école ? » interroge Mathias Ott, préfet délégué à l’égalité des chances auprès de la préfète du Valde-Marne. Farid Bouali, directeur général de Valophis Habitat, rappelle que « démolir, ça coûte. Remplacer par des espaces verts, même si c’est vertueux, ça coûte. » Et d’interroger : « Qui gèrera les espaces verts ? Le bilan d’aménagement du quartier va être modifié. » Quant à la salle pour les associations, il acte qu’elle « ne doit pas être isolée, mais en rez-de-chaussée d’opération. On doit y réfléchir à enveloppe financière constante ». Mathias Ott et Frédéric Leonhardt  ont conclu qu’« un gros travail de recherche de subventions, de crédits supplémentaires du fonds vert pour le climat, de l’Ademe… nous attend. » Dossier à suivre…